Qui du Parti Communiste, de EELV ou du Parti de Gauche aura le « Scalp… de l’Etat Juif ».
L’amertume des Juifs de France face à l’exutoire palestinien de la politique européenne et française. Un sérieux sujet de préoccupation pour les Juifs d’origine que nous sommes en termes géographiques, l’irréelle et constante menace d’ une injustice réalisée peut-être contre le vœu des populations.
L’idée d’une revanche est présente, légitimée et entretenue fortement dès les années 1967, elle reste un point délicat qui ne cesse d’orienter la politique étrangère française, c’est le ressenti pratiquement général d’un groupe d’amis qui se réunit pour analyser régulièrement la situation politique… d’Israël par rapport à l’Europe… L’amertume et l’incompréhension.
...La «communauté internationale» et ses dirigeants exercent de fortes pressions pour aboutir à une solution du conflit israélo-palestinien qu’ils disent, mais ils se bercent d'illusions en pensant qu'il existe une réelle volonté et un désir ardent de la part des leaders palestiniens de signer un traité de paix définitif avec Israël...
Mme Benbassa nous a fait une démonstration de son messianisme en faveur des Palestiniens, en effectuant ce que j’appelle «la danse du scalp» en pleine chambre du ...Sénat français... Cette offrande était l'accomplissement d'un voeu, avant de prendre le sentier de la guerre Tout un symbole pour un peuple inventé en France, et qu’en est-il de la légitimité des revendications nationales palestiniennes... Et de la volonté de reconnaissance imposée au Sénat par EELV et les Partis de la Gauche française dont on connait l’expression de haine qu’ils expriment envers les Juifs «sionistes» !
Le CRIF a publié une tribune intitulée «vivons ensemble» signée par l'ensemble des responsables religieux et des dirigeants de partis politiques mais refusée par la CGT et Force Ouvrière...à l’image des Palestiniens... Juden free
Au Parlement Elisabeth Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée, expose les grandes lignes de son projet.
Elisabeth Guigou dit défendre la reconnaissance de la Palestine « pour la paix, pas contre Israël » Nous soutenons l’idée et le principe de la résolution palestinienne devant le Conseil de sécurité.
...Le texte est le résultat d’un travail collectif interne au groupe socialiste, Il devrait rassembler le plus grand nombre de nos députés.
"Un Etat avec lequel nous sommes très nombreux à être en désaccord profond",déclare Elisabeth Guigou,
Le boycott des produits fabriqués par Israël dans les territoires occupés "est quelque chose à quoi je peux m'associer",
Elisabeth Guigou signataire de l’"Appel de solidarité avec Stéphane Hessel, Alima Boumediene-Thiéry et toutes les victimes de la répression", c'est-à-dire les membres de la campagne BDS .
Le boycott, économique, sportif, culturel ou encore universitaire vise, dans l’esprit de ses partisans, à obtenir de l’Etat d’Israël "le droit au retour pour tous les réfugiés, la fin de la colonisation, de l’occupation, du blocus de Gaza et le démantèlement du Mur, la fin de l’apartheid pour les Palestiniens de 48 (dits “Arabes israéliens”)".
A gauche et chez les Verts, c’est une position commune depuis bien longtemps.
Notre démarche se situe dans la droite ligne de la position historique et équilibrée de la France.
Parlons justement de l’équilibre à cette originaire du Maroc, de l’équilibre pratiqué à l’égard de ces Dhimis que sont les Juifs originaires du Maroc sous développés politiquement mais qui adhèrent à l’idée d’une renaissance sur la terre de leurs ancêtres d’un Etat Juif pour les Juifs du monde entier…
Les autorités Françaises organisèrent sous l’égide du Maréchal Lyautey des mesures succeptibles d’enrayer l’adhésion spontanée des Juifs marocains à l’idée de Théodore Herzl
bien que cette attitude contrecarrait les efforts pour se conciller les Juifs américains.
Les réactions des autorités locales et des affaires étrangères étaient de veiller à ne pas donner aux Musulmans d’Afrique du Nord le sentiment d’une adhésion à l’idée du sionisme qui peut porter atteinte à la situation morale des Musulmans de Palestine.
C’est ainsi qu’il fut interdit aux Juifs du Maroc de former des associations sionistes ni de s’affilier à la Fédération Sioniste Française, voyant dans les émissaires sionistes des agents au service de puissances étrangères.
Il y eu des facilitateurs comme aujourd’hui et une Alyah de masse des Juifs vers la Palestine fut contrecarrée par des actions de l’Alliance et même par un dirigeant bien connu dans ma famille un certain Yahiah Zagury qui joua le rôle des 700 signataires d’aujourd’hui auprès du Résident Général.
Madame Guigou… Nous souhaitons d’abord agir pour la paix et non pas contre Israël. Nous nous appuyons d’ailleurs sur les appels de plus en plus fréquents de citoyens israéliens.
La gauche française s’appuie sur ses facilitateurs de la gauche israélienne, Voyez la pétition signée par 700 personnalités, dont l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Eli Barnavi, et l’ancien président de la Knesset, Avraham Burg…
Des positions qui ont conduit les Juifs européens à subir les manifestations antisémites dans les grandes villes, de véritables pogroms:
Des magasins et restaurants juifs pillés ou fortement endommagés, des synagogues menacées ou incendiées, des hommes, des femmes et des enfants sauvagement exécutés, des appels au meurtres proférés à chaque manifestation publique.
Cette entente européenne qui veut assigner à l’Etat Juif de nouvelles frontières tout en invoquant des accords de l’ONU à interprétations diverses, n’est pas sans rappeler les accords de Munich avec des déterminations de nouvelles frontières à la Tchécoslovaquie et une nouvelle place en Europe.
Manifestement aujourd’hui cette Europe soucieuse de satisfaire les pressions de l’OCI qui veut à terme et le déclare ouvertement la disparition de l’Etat Juif, accepte des modalités d’exécutions d’une procédure internationale qui ménerait à la réalisation du programme palestinien.
Les Palestiniens demandent
1 - La «détermination des frontières d'Israël» sur la ligne verte "frontières de 1967" qui n’est autre qu’une ligne de cessez le feu, assortie de différents accords bilatéraux avec les divers belligérants hormis les Palestiniens qui officiellement ne possèdent pas d’armées et en somme ne sont que des «civils».
Le refus des Palestiniens d’une paix négociée qui signifierait la fin du conflit et l’acceptation de l’existence d’Israël.
Les leaders palestiniens ne cachent pas leur volonté de poursuivre le conflit à partir de cette position.
2 - Le partage de Jérusalem.
Les Palestiniens exigent la souveraineté de la partie de la ville contrôlée par les Jordaniens jusqu'en 1967, "Jérusalem-Est", qui englobe les quartiers juifs
Un partage territorial impensable et inacceptable pour les Juifs du monde entier qui gardent le souvenir des destructions de 1947 à 1967 de la totalité du quartier Juif et de ses édifices religieux, les destructions de pratiquement la totalité du cimetière du Mont des oliviers et l’interdiction de l'accession faites aux Juifs au lieu le plus saint du Judaïsme.
3 - Le "droit au retour".
Les Réfugiés partis en deux vagues soit un maximum 1 million aidés et gérés depuis 1949 par l'UNRWA. Aujourd'hui environ 4,5 millions (1, 8million en Jordanie, près d'1. 300.000 dans la bande de Gaza, 690 000 en Cisjordanie), les Palestiniens réclament droit de revenir dans leurs anciennes demeures
En un mot l'abrogation des accords d’Oslo.
Extraits d’une étude réalisée en association avec des juristes, des diplomates et des experts internationaux. L’ouvrage, édité par l’ambassadeur et juriste Alan Baker, est publié en anglais par le JCPA-CAPE.
...Dans le cadre de la campagne anti-israélienne, on présente souvent la « ligne verte» comme si son statut était semblable à une frontière juridiquement contraignante. Rappelons qu’en signant un accord de paix, Israël et la Jordanie ont reconnu mutuellement l’abrogation de la convention d’armistice et sa ligne de démarcation. La validité d’une ligne d’armistice expire et avec elle l’armistice. Par conséquent et officiellement, il ne peut donc y avoir de validité juridique quelconque sur la Ligne verte.
Sous toutes les formes et normes juridiques acceptées, il est clair aussi que Gaza n’est plus sous occupation israélienne. Le Droit international exige que dans toute zone considérée sous occupation, le territoire devrait être « placé de facto sous l’autorité de l’armée ennemie ». Une fois encore, il semble que la définition « occupation » s’applique seulement pour Israël.
Tout système juridique se base sur un principe fondamental selon lequel le Droit s’applique à tout le monde et sans exception. C’est en effet sa raison d’être et à l’évidence, les détracteurs d’Israël sapent systématiquement le Droit international. Les tentatives de désigner Israël comme « Etat violant les règles du Droit international » est caractéristique de la “guerre juridique” contre l’Etat juif...
En réponse à un entretien exclusif de l’UPJF.org avec l’historien Richard Landes historien, diplômé d’histoire de l’Université de Princeton, de Harvard, et vous avez fait l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Vous êtes actuellement professeur d’histoire médiévale au département d’histoire de l’Université de Boston. sur l’invention du peuple Palestinien -
Salam Fayyad a réagi sur CNN : « Gingrich a besoin de revoir les livres d’histoire … Le peuple Palestinien habite cette terre depuis l’aube de l’histoire, et il entend y rester jusqu’à la nuit des temps… Les gens comme Gingrich doivent réviser leur histoire, a ajouté Fayyad, qui s’exprimait depuis Ramallah, car on dirait que tout ce qu’ils savent de la région, c’est l’histoire de l’époque Ottomane ».
Richard Landes : Avant de commencer, j'aimerai expliciter deux choses. Un ami (collègue européen en Allemagne) m'a dit, en réponse aux thèses que j’articule ci-dessous, qu'en refusant l'identité palestinienne aux gens qui s'y réfèrent, je détruisais toute possibilité de paix. J'ai expliqué que je ne suis pas contre un pays Palestinien, mais un qui serait basé sur des principes de somme positive : "tout comme moi je veux une nation indépendante, j'accorde au peuple Juif le même droit". Le problème, comme je l'explique, c'est que, jusqu’à présent, l'identité palestinienne est articulée par des gens qui ne pensent que dans un sens à somme nulle : mon identité remplace/déplace/efface celle d'Israël. C'est cela qui rend la paix impossible, et l'incapacité de gens bienveillants (comme mon collègue), d'adresser cette critique aux palestiniens (ça ne lui pose aucun problème de critiquer les israéliens), contribue à l'impasse du processus de la paix dans lequel on se trouve. Pour lui, même d'en parler met en péril le processus de paix. JPG : Lors d’une récente interview, disais-je, le candidat aux primaires Républicaines Newt Gingrich a affirmé que le peuple palestinien est « un peuple inventé ».
Les racines et les provenances de la constitution du « peuple palestinien » sont multiples :
Cette région sert en effet à y installer des populations musulmanes venues se réfugier dans l’Empire Ottoman devant l’avancée d’Empires coloniaux : France en Afrique du Nord, Autriche- Hongrie dans les Balkans, et surtout Russie dans le Caucase.
Ces immigrants se mêlent aux habitants, avec une importante minorité visible chrétienne excessivement composite et une autre minorité visible juive enracinée depuis des siècles (Jérusalem, Jaffa, Hébron, Tibériade, Safed notamment). De plus durant l’expansion agricole commerciale et industrielle du foyer juif induit par la déclaration de Balfour en 1917 et attirée par des perspectives d’emplois, une forte main d’œuvre arabe provient des pays limitrophes.
Quant aux « palestiniens » le délégué du haut comité arabe, en 1947, aux Nations unies, explique que la « Palestine fait partie de la province syrienne ». Le futur porte parole de l’OLP Ahmed Choukeiry affirme pour sa part devant le Conseil de Sécurité, en mai 1956, « qu’il est de notoriété publique que la Palestine n’est rien d’autre que la Syrie du sud »…
La conscience nationale Palestinienne repose sur une grande opposition vis-à-vis de la présence juive sur les terres sous domination musulmane :
En effet, le leader spirituel et politique des arabes musulmans de Palestine au début du XXème siècle, le mufti de Jérusalem Hadj Amine el-Husseini, appelle à la lutte armée contre les juifs, minorité visible présente depuis toujours. Les affrontements d’août 1920 et mai 1921 et surtout les pogroms de l’été 1929 (Hébron en Août) ainsi que la grande révolte de 1936-1939 se déroule à son instigation.
Dimitri Diliani, membre du conseil révolutionnaire du Fatah, a précisé lui que « le peuple palestinien descend de la tribu des Cananéens des Jébusites, qui habitaient déjà l’ancien site de Jérusalem en 3200 avant Jésus Christ ». Ma première question Monsieur le Professeur : y a t-il, entre les historiens sérieux et internationalement reconnus, un débat ou une polémique sur l’origine du « Peuple palestinien » ? Richard Landes : C’est fascinant parce que, pour des raisons dues au politiquement correct, il y a quelques décennies, surtout dans les années qui précédèrent les débuts du processus de « paix » d’Oslo, « tout le monde » (« le tout Paris ») a accepté que le peuple Palestinien soit une réalité que seuls les racistes et les fascistes nient. C’était, je crois, en raison de l'effort d'affirmer les désirs et les aspirations des Palestiniens, et il était considéré que seul un esprit mesquin et malveillant pourrait les nier. En fait, pour la plupart, les gens qui insistaient sur l'existence réelle d'un peuple palestinien étaient des dupes de ce que j’appelle les démopathes (c'est à dire les gens qui emploient le langage de la démocratie et des droits de l'homme, uniquement à des buts personnels, pour agresser les autres, mais sans prendre aucun engagement eux-mêmes de respecter les droits des autres). Dans ce cas, l'articulation d'une identité nationale palestinienne était surtout faite pour agresser et éliminer le nationalisme Juif, le sionisme. Les dupes pensaient : le nationalisme palestinien est une expression du désir du peuple palestinien d'avoir leur pays, tout comme les autres pays du monde, tout comme les israéliens. Leur nier cette identité serait malveillant. Mais les démopathes palestiniens (de Haj Amin al Husseini à Arafat en passant, hélas, par Abbas), ont eu un tout autre but : l'élimination d'Israël, donc un « malignant nationalism », un « nationalisme cancérigène », comme l'a défini Menachem Klein. En quelque sorte, on pourrait dire que l'acceptation presque universelle d'une identité palestinienne était une sorte d’ « affirmative action » de la part d'un Occident bienveillant, qui croyait qu'en accordant ainsi cette exigence aux porte-paroles arabes, ils contribuaient à la paix.
La résolution 181 de l’ONU, la résolution du partage, adoptée en novembre 1947 appela à la création d’un État juif et d’un État arabe sur le territoire qui à ce moment se trouvait sous le contrôle des Britanniques dans le cadre de la Palestine mandataire. Tous les pays Arabes s’opposèrent à la résolution, ils votèrent contre, et promirent de partir en guerre afin d’empêcher la mise en œuvre du plan. Le représentant des Palestiniens, à savoir le Haut Comité arabe s’opposa également au plan et proféra des menaces de guerre, tandis que l’Agence juive, qui représentaient les habitants juifs de la Palestine mandataire, approuva le plan.
Les Arabes et les Palestiniens furent fidèles à leur parole et proclamèrent la guerre contre les Juifs de Palestine, violant la résolution 181 et de la Charte de l’ONU. À la grande surprise du côté arabe, les Juifs ont survécu aux assauts initiaux et ont finalement gagné la guerre.
Il est vrai que le peuple palestinien a de quoi être frustré, toutefois l’objet de leur frustration ne doit pas être Israël, mais leurs propres dirigeants, qui ont rejeté occasion après occasion la possibilité d’établir un Etat palestinien qu’ils prétendent désirer par dessus tout.
Il est à noter que malgré l’acceptation de la résolution 242 par Israël et par certains pays arabes, aucune des deux parties ne la met réellement en œuvre, chacun restant sur sa position.
Israël réclame ainsi des négociations directes avec les pays arabes et refuse de se replier sur les frontières d’avant la guerre des Six Jours. Pour justifier son action, le gouvernement s’appuie sur la version anglaise du texte de la résolution (le texte a été rédigé en anglais et en français, les deux langues officielles de l’ONU en 1967) qui parle d’un retrait israélien « de territoires occupés » (« from territories occupied in the recent conflict »), ne précisant donc aucunement de quels territoires il s’agit (« from ‘the’ territories » aurait précisé l’origine des territoires), reniant ainsi la version française qui est nettement plus contraignante et qui parle « des territoires occupés lors du récent conflit ».
Les accords d’Oslo 1993
Les accords d’Oslo furent des accords bilatéraux signés à Washington
L’accord signé en 1993, était intitulé « Déclaration de principes sur des arrangements intérimaires d’autonomie ». Sa principale préoccupation était le retrait israélien des territoires de Judée, de Samarie et de la bande de Gaza afin de permettre l’établissement d’une autorité palestinienne avec une autonomie gouvernementale sur une période intérimaire jusqu’à l’établissement d’arrangements permanents.
La signature de la déclaration eut des conséquences spectaculaires sur la politique d’Israël envers l’OLP. Israël reconnut l’OLP comme représentant du peuple palestinien et annonça son intention d’entamer des négociations, dans le cadre d’un processus de paix global au Moyen-Orient. Arafat, au nom de l’OLP, reconnut le droit d’Israël à vivre en paix et en sécurité.
Arafat s’engagea dans le processus de paix et œuvra pour une solution pacifique du conflit. Il fit la promesse de s’abstenir de faire usage d’actes de terrorisme et de violence, il reconnut les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité des Nations Unies et promit de faire approuver les changements nécessaires dans la charte palestinienne par le Conseil national palestinien – concernant principalement les chapitres en contradiction avec la déclaration ou la désapprobation du droit d’Israël à l’indépendance.
A la suite de la guerre des Six jours, les Etats-Unis considèrent qu’Israël a attaqué les Etats arabes afin d’assurer sa défense suite à de multiples agressions ; ils refusent donc d’exercer une pression contre l’Etat hébreu.
Ils s’accordent sur la nécessité d’un retrait mais se gardent de spécifier les territoires qui doivent être évacués.
Les Arabes exigent que le retrait s’applique à l’ensemble des territoires occupés lors de la guerre tandis qu’Israël exige que des « frontières reconnues » soit mentionnées sans pour autant qu’elles soient réellement définies. Les Etats-Unis appuient les revendications israéliennes .
à suivre…
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