« Pacifique et respectable Reconnaissance internationale » ?
ou Ephémère confort idéologique.
L’impasse politique demeure…Additionnée d’une offensive anti-juive.
Les Arabes sont loin d’avoir perdu la guerre mais ont perdu toutes les batailles contre Israel.
L’intrusion de la religion dans ce conflit, fait que les musulmans voient les Juifs comme ennemi principal…
Une phrase du leader palestinien résume le « différend Judéo-Musulman »
Les Juifs souillent le Parvis du Temple
aujourd’hui « Esplanade de la Mosquée El Aqsa »
Vis à vis de la religion juive, l’Islam prône un certain mépris, pour les Arabes musulmans la référence Juive de la Palestine s’est diluée ou n’a jamais existé.
Une déclaration acceptée par la diplomatie internationale américaine comprise.
La confiance est-elle possible après les échecs et la trahison des cessez le feu par les palestiniens et les interprétations toujours différentes après leurs signatures par les antagonistes.
Cette position n’est ni fictive ni symbolique, elle est révélatrice de la conjoncture présente, le monde occidental se fait à la cohabitation avec une certaine dose d’antijudaïsme acceptable.
Monsieur A.B Yehoshua l’écrivain, aussi connu pour son engagement politique, s'interroge. "Que veut faire Netanyahou ?
… « Il faut faire une pression sur Israël, pour en venir à des négociations directes et à la reconnaissance mutuelle de deux Etats sur les frontières de 1967", affirme l’écrivain…
"ce qui est déjà généreux de la part des Palestiniens, puisqu'il ne s'agit que d'un quart de la Palestine originale ».
Peut-être même une des conséquences inévitables de l'application du principe des nationalités qui a régi la politique européenne depuis la Révolution française, et qui a permis la résurrection de nations asservies autrefois par un vainqueur étranger: c'est de ce principe que sont issus les États modernes. tels que la Grèce, la Pologne la Tchécoslovaquie. la Roumanie. l’Italie, et aussi les jeunes Etats arabes qui refusent aujourd'hui à lsraël le bénéfice du même principe;
Puis, soulignant une coexistence pacifique et "respectable" avec les Arabes israéliens, qui représentent 20% de la population israélienne, A.B Yehoshua suggère d'appliquer le même principe dans la future Palestine, et généreux il déporte en « Palestine » quelques 350000 Juifs en proposant aux habitants juifs de la Cisjordanie actuelle de rester vivre sur le territoire palestinien.Mais pouvons nous dire qu’ il s’agit d’Arabes du pays, établis …depuis des siècles… sur ces terres, ces Palestiniens… Est-il juste d’englober dans une ethnie différente, de faire d’eux une minorité nationale et de les détacher ainsi du gros de leur nation, ces 350 000 israéliens …
Je vais quand même me permettre d’évoquer la terre de Palestine à AB Yehoshoua à l’aube du Sionisme, qui est lui même natif de la Palestine depuis au moins la cinquième génération,.
L’Etat Juif a pris fin après la chute de Massada, qui a suivi la prise et la destruction de Jérusalem.
Dix-neuf siècles ont passé depuis lors et par un miracle unique dans l'histoire de l'humanité, le peuple juif a ressucité sur le sol de son antique patrie avec la même ténacité, la même force de volonté et le même esprit de sacrifice pour son pays.
Le peuple juif a refusé de s'incliner devant la force brutale, c’est cette croyance indestructible en la justice qui a permis au peuple juif de durer, de se maintenir contre vents et marées, dans la certitude qu'un jour viendrait où il pourrait enfin renaître.
Quand ? Dans un an, dans mille ans … « l’an prochain à Jérusalem » ont répété les générations les unes après les autres, le soir de la célébration de pessah « l’an prochain à Jérusalem» et les Juifs ont répété cette parole d'espoir, cet engagement moral de durer, pendant mille huit cent soixante-dix-huit ans.
Cette renaissance est acte de justice historique si intensément appelé, si longtemps et si fermement attendu on voudrait le faire passer aujourd’hui pour un acte d’injustice, pour une injustice envers les Arabes, si cela était, ce serait un démenti cruellement ironique à toute l’histoire d’Israël.
Mais cela n'est pas.
Si la renaissance d’Israël n’a été possible qu’après une si longue suite de siècles, ce n’est point parce que les Juifs n'auraient rien tenté auparavant pour y parvenir. Mais une barrière insurmontable les en a empéché, et cette barrière était de nature religieuse, tout comme le Judaïsme. La croyance en la nécessité religieuse de la dispersion et l’humiliation des Juifs considérée comme le chatiment mérité d'un peuple déicide.
Une clause du traité de paix byzantin avec les conquérants arabes stipulait que ceux-ci n’autoriseraient jamais le retour des Juifs dans ce pays.
A partir du moment où au 19e siècle cette conception théologique chrétienne erronée s'évanouit. l'inspiration de renaissance nationale juive prit corps dans la réalité concrète des faits et un mouvement du « Retour à Sion» vit le jour spontanément.
Pour preuve la ville de Rishon Letsion antérieure au « Mouvement sioniste, politique », qui traduit la continuité entre le mouvement messianique et le Sionisme moderne.
Pour ce qui est de l’injustice envers l’autre et du mythe du quart qu’AB Yéoshouah accepte et qu’il attribue généreusement… la Palestine au « Peuple occupant » que sont les Arabes, je propose un petit rappel sur la Palestine et ses occupants de la seconde partie du 19e siècle pour les lecteurs d’AB parce que lui est parfaitement au fait de l’histoire et je ne lui ferais pas l’insulte de penser qu’il s’agit d’autre chose qu’une position politique qu’il adopte depuis son passage à la Sorbonne.
Un petit rappel sur la population et l’Etat de la Palestine laissée en ruines par les Turcs qui s’en servaient comme la France se servait de Cayenne, non sans citer le kalife-dieu HAKEM de 1009 à 1020 qui persécuta les Juifs et les Chrétiens et détruisit toutes les synagogues et les églises, la basilique du Saint Sépulcre comprise, obligeant les uns à porter une croix de cuivre de 10 livres et les autres un billot de bois représentant une tête de veau.
Je possède dans ma bibliothèque un « Guide Historique et pratique » édité par Notre Dame de France à Jérusalem de la fin du 19eme siècle qui évoque les choses du passé et guide les pas des pélerins dans la Palestine désolée et abandonnée.
Les choses sont décrites avec l’examen des lieux et des faits à la lumière des témoignages ce qui les rend aussi instructives que possible.
Je cite des témoignages lus et qui sont antérieurs du fait sioniste en Palestine…
…Alphonse de Lamartine qui fit dans les années 1832-1833 un voyage en Orient au cours duquel il visita la Palestine, catholique fervent, guide en main, il attachait une importance particulière à ces lieux, il a consigné ses «souvenirs et ses impressions dans un livre connu: Voyage en Orient…
L'impression dominante, est celle de la désolation. de l’abandon de l'état semi-désertique du pays.
A. de Lamartine [sur le chemin de Jéricho à Jérusalem]:
Une journée fatigante par la monotonie de quatorze heures de route. par l’excessive ardeur du soleil, rêverbérée par les flancs escarpés des vallées: nous ne rencontrons personne dans ces quatorze heures qu’un berger arabe qui paissait un innombrable troupeau de chèvres noires sur la croupe d’une colline.
Car l'état de la Palestine dans la seconde moitié du 19e siècle et jusque dans les premières années du 20e siècle était à très peu de choses près, celui d'une terre vacante physiquement vacante moralement et politiquement vacante l’affirmation pourrait choquer à première vue aujourd’hui, tellement les dunes ont changé depuis lors.
Je pourrai faire état de témoignages d'origine différente, des témoins certes de qualité sur la présence continue des Juifs en Palestine et sur l’état de désolation de cette terre qui n’a jamais excédé une population totale de plus de 35OOOO âmes dont une population de Juifs importante qui avoisinait la majorité jusqu’au début du 19ème siècle.
Les lectures de livres sur la « Terre Sainte » de cette époque sont édifiantes:
De Saulcy: Voyage en Syrie et autour de la Mer morte 1853
Marquis de Vogué: Les Eglises de la Terre Sainte et le Temple de Jérusalem 1864
Victor Guerin: Description de la Palestine
Les Echos d’Orient
Palestine exploration Fund
Chateaubriand : Itiinéraire de Paris à Jérusalem etc… Ce livre, où se reflètent toutes les impressions de l'auteur comme voyageur, comme homme de lettres, surtout comme royaliste et comme chrétien est le plus naturel qui soit sorti de la plume de Chateaubriand.
Il pénétra jusqu'au cœur de la Turquie, puis se dirigea vers l'Égypte et atteignit enfin la Palestine où il retrouva, imprimés comme en Grèce, les stigmates de l'islamisme. L'illustre voyageur contempla quelque temps avec mélancolie la sainte nudité de Jérusalem, de ses collines, de son fleuve appauvri, et il voulut recueillir quelques gouttes de ce fleuve, qui servirent plus tard au baptême du duc de Bordeaux.
Félix Bovet, un théologien fit une trentaine d'années après Lamartine, un voyage en Palestine qu'il a raconté dans un livre connu«Voyage en Terre sainte»
L'aspect général des environs de Jérusalem peut se peindre en peu de mots, montagne sans ombre. vallée sans eau, terre sans verdure. sans grandiose” Jérusalem où l'un vient visiter un sépulcre, le tombeau d'un peuple. mais sans tombeau, sans cyprès, sans inscriptions. sans monuments. dont on a brisé la pierre et dont les cendres semblent recouvrir la terre qui l'entoure de deuil, de silence et de stérilité.
La Galilée est un pays abandonné… la Judée. un pays désolé et ruiné…
Pour moi. je déclare que pendant les trois jours que j'ai passé à Tibériade, je n'ai pas vu flotter sur le lac la moindre embarcation, tous les voyageurs attestent la même chose.
Voilà donc les témoignages concordants, la terre de Palestine est pour ces témoins, déserte,
abandonnée, presque une terre vacante.
Les témoins voyageurs mentionnent comment se présentait, au milieu du 19e siècle et au début du 20e siècle. la Palestine.
Il est important et spécialement ces jours derniers, où la pression internationale sur l’Etat Juif se fait plus lourde et plus pressante, où la gauche israélienne, une gauche qui n’a pas encore accepté, ni admis, le fait démocratique qui la rejette au rang de l’opposition israélienne et la fait par dépit se lier aux Partis les plus anti-sionistes et à la limite de l’anti-judaïsme, aussi bien en Israël qu’en Europe, il est important de rappeler l’histoire de la Palestine et celle des Juifs.
La gauche en Israël, Parti communiste et arabe anti-sioniste compris, ne représente que 26,14 % soit 953.363 voix, cette gauche internationaliste qui met en danger toute la diaspora juive en se permettant de faire pression sur l’Assemblée espagnole pour voter une reconnaissance de l’Etat Palestinien et qui se permet de vendre Jérusalem, pour une reconnaissance internationale et un éphémère confort idéologique.
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