mercredi, mai 04, 2016

Les 6.000.000 de Juifs d’Israël et ceux du reste du Monde se souviennent des 6.000.000 massacrés par l’Europe.

Les 6.000.000 de Juifs d’Israël et ceux du reste du Monde se souviennent des 6.000.000 massacrés par l’Europe.
Alors que les Socialistes européens rejouent le remake de Jaures et de Ben Tillett et que les journaux allemands se tâtent et se questionnent. Peut-on déjà……
Si la fille ainée de l’Eglise et son Président Socialiste François Hollande “Méprisent l’histoire Juive” et renient la civilisation Judéo-Chrétienne, on peut nous aussi entrer dans la danse.
Les Contre-Lumières s’allument en Europe.(Suite)
Les Socialistes… Les Anglais et les autres en remettent une couche.
Nous voilà livrés à la vindicte populaire “nous sommes responsables et coupables des crimes de Paris” pas moins ! 
J’entends l’étonnement qui accompagne les déclarations du Labour sur les déclarations antisémites d’une partie grandissante de ses adhérents…
Le racisme dans l’histoire de la classe ouvrière anglaise allait de pair avec le renforcement d’un racisme qui prenait pour cible les catholiques irlandais. On mentionne rarement, le fait que l’arrivée des Juifs qui avaient fui les pogroms racistes de l’Empire russe coïncide le conflit de classe anglais. Une grande partie d’entre eux a rejoint les rangs de la classe ouvrière et s’est installée majoritairement dans des zones de la révolte ouvrière.
La formation de la classe ouvrière anglaise, culturelle, politique sa racialisation, et son
antisémitisme d’aujourd’hui, sont appelés à jouer un rôle central. L’accent mis sur l’importance de la race dans le fonctionnement du système de classe en Angleterre permettra de mettre en évidence des lacunes dans les récits tant libéraux que socialistes des combats de cette classe ouvrière… qui veulent blanchir l’histoire. 
Ce soutien était mû par un collectivisme pragmatique, il fallait restreindre les expressions explicitement antisémites parce que cela risquait de miner la solidarité de classe plus large forgée pour s’opposer aux employeurs. Tillett s’adressant aux travailleurs juifs impliqués dans une action collective, déclara : « Oui, vous êtes nos frères, et nous allons vous épauler. Mais on aurait préféré que vous ne veniez pas. »
"En certaines occasions malgré tout, ces socialistes nationalistes se montraient incapables de contenir leur antisémitisme latent. 
Ben Tillett réclamait des contrôles en matière d’immigration ciblant les Juifs, et appelait à l’évacuation des travailleurs juifs du sol anglais, et faisait porter la responsabilité de la détresse des travailleurs anglais sur l’échec de la classe dirigeante à tenir tête au pouvoir des banquiers juifs.
“Nos hommes d’état ne veulent pas offenser les grandes banques et les Crésus […]. Par pitié, rendez-nous nos compatriotes et reprenez votre multitude bigarrée, dans le journal de Keir Hardie Labour Reader, on pouvait lire l’affirmation selon laquelle des guerres impérialistes étaient planifiées pour servir les intérêts de la finance juive : “Partout où il y a des problèmes en Europe, partout où des rumeurs de guerre circulent et où les esprits des hommes sont troublés par la peur, le changement et le désastre, vous pouvez être sûr de trouver un Rothschild au nez crochu qui tire les ficelles”.
Une grande partie du mouvement socialiste anglais s’est rendue complice de la production de ce racisme,  la « conspiration juive », un certain antiracisme acquit par les luttes noires contre le racisme des années 1960 cet antiracisme était l’héritage légué par les outsiders racisés d’ascendance irlandaise catholique, juive, africaine et asiatique.
Certains Juifs sont toujours là où il faut pour s’opposer aux Juifs et paradoxalement s’allier aux antisémites… Cela me ramène à quelques jours en arrière, j’avais lu avec intérêts la réaction de Rony Brauman… 
Le port de la kippa est une affiliation politique...
"non pas pour la personne qui la porte – parce que je n’ai aucun soupçon à mettre sur elle -, mais socialement, est-ce qu’on affirme simplement une affiliation religieuse ou autre chose ? Moi, mon impression, c’est que l’on affirme autre chose, à savoir une affiliation politique. Il y a une double signification aujourd’hui qui est attachée au port de la kippa »…”On affirme une affiliation politique, un signe de fidélité à l'Etat d'Israël - après tout pourquoi pas -, mais aussi, et c'est plus problématique, un signe allégeance à la politique de l'Etat d'Israël", 
"Oui, je pense qu'il y a deux poids, deux mesures. Cela me semble être un fait objectif, une réalité indiscutable. On peut s'interroger sur les raisons de ce deux poids, deux mesures mais on ne peut pas s'interroger sur son existence”
C’est vrai Brauman est “Français” dans le sens plein et tranché, il a payé pour cela et fidèle à son engagement émancipatif et son intégration à la société qui l’accueille, il ne fait plus parti d’un peuple ni d’une nation juive et de surcroit il est laic, c’est dans sa globalité qu’il a tranché tout ce qui était Juif en lui…
Monsieur Brauman ne fait référence à sa “Judaïté “antérieure que pour nuire aux Juifs qui tous sont solidaires à Israël.
L’Histoire et WIKIPEDIA voient en lui un Juif né à Jérusalem de surcroit et qui restera Juif pour les antisémites qu’il le veuille ou non.
Un certain Monsieur Cohen un anglais qui n’avait plus rien à voir avec les juifs ses parents sa mère et même me semble-t-il sa grand-mère n’étaient pas juives s’est converti au Judaïsme pour cause d’antisémitisme. 
Aujourd’hui, ce que l’antiracisme a permis de gagner et qui ne concerne pas les Juifs est sérieusement menacé : les peurs liées aux Musulmans… Mais le conservatisme de la classe ouvrière anglaise remet en scène “Le Juif”, aussi.
Y-a-t-il encore une place en Europe pour les Juifs… Alors que les socialistes européens rejouent le remake de Jaures et de Ben Tillett .
Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la force du prophétisme, nous savons bien qu'elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d'extorsion. Discours au Tivoli en 1898.
Dans les villes, ce qui exaspère le gros de la population française contre les Juifs, c'est que, par l'usure, par l'infatigable activité commerciale et par l'abus des influences politiques, ils accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois lucratifs, les fonctions administratives, la puissance publique . (...) En France, l'influence politique des Juifs est énorme mais elle est, si je puis dire, indirecte. Elle ne s'exerce pas par la puissance du nombre, mais par la puissance de l'argent. Ils tiennent une grande partie de de la presse, les grandes institutions financières, et, quand ils n'ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus. Ici, ils ont, en plus d'un point, la double force de l'argent et du nombre.
pour être juste je publie ici les contorsions du site de Jaures info…
Et pourtant… Cela n’empêche pas Jaurès d’user à l’occasion du terme « juif » en sens péjoratif. Il a beau dire que les juifs ne sont pas seuls à spéculer, à accumuler, à monopoliser, il emploie le terme comme équivalent de commerçant, évidemment dans son sens négatif de mercanti, voire d’usurier, non de négociant, sans jamais évoquer la possible existence de juifs pauvres. L’exemple le plus dérangeant, à ma connaissance, et pour notre regard contemporain, figure sans doute dans un article favorable au protectionnisme, qui, s’appuyant sur Allain-Targé, critique ainsi le libre échange : « il sacrifie les producteurs aux échangeurs, aux transporteurs, aux manieurs d’argent, à la banque cosmopolite. Il livre aux frelons juifs le miel des abeilles françaises ». Citation remarquable, mais que faut-il en faire ? Élargissons le regard. Lorsque Maurice Barrès fin 1894 lance le journal La Cocarde pour réaliser l’unité des oppositions de gauche au régime, des anciens boulangistes aux socialistes, Jaurès, qui entretient avec l’écrivain « prince de la jeunesse » des relations cordiales, ne répond pas à sa demande de collaboration… 
… Faut-il parler de « complaisance » ou encore de « collusion » entre socialistes et antisémites ? Je n’ai pas à traiter de l’ensemble de la question, qui mérite certainement un examen approfondi et nuancé. Il est certain et bien établi depuis déjà longtemps que des passerelles existent entre socialistes et antisémites et qu’elles ne se limitent pas au seul cas de La Cocarde et du socialisme national et boulangiste de Barrès. Ainsi, au Quartier latin, en février 1897, le socialiste Anatole de Monzie préside un comité d’action qui regroupe la Ligue démocratique des écoles, les étudiants collectivistes, parmi lesquels nombre de leaders à venir du socialisme démocratique (Jean Longuet, Jules Uhry…) et les étudiants antisémites unis pour dénoncer les massacres des Crétois et des Arméniens par les Turcs. Il ne semble pas que cette démarche ait trop surpris. Marcel Proust décrit ainsi dans Jean Santeuil, rédigé entre 1895 et 1899, un Couzon inspiré de Jaurès, qui dénonce ces massacres avec éloquence et se fait applaudir par les journaux socialistes, anarchistes, antisémites. En faveur de la Verrerie Ouvrière, après le lock-out de Rességuier en 1895, des actions communes de solidarité entre socialistes et antisémites, de La Petite République à La Libre Parole, pourraient être citées. Mais elles n’ont jamais lieu avec Jaurès, qui s’abstient de participer personnellement à de telles rencontres. Malgré tout, en France, il ne marche pas avec les antisémites. Certes, son emploi du terme « juif » surprend aujourd’hui, mais, par exemple, il use aussi de « grec » dans son sens courant et populaire de « tricheur », qu’on retrouve dans la fameuse partie de cartes de Pagnol, alors que l’admiration de Jaurès pour la civilisation, la langue et l’histoire helléniques n’est pas contestable. En fait, il sacrifie lui aussi à la doxa du moment, magistralement étudiée jadis par Marc Angenot, au discours social sur les juifs manieurs d’argent, sans que cela doive être surinterprétée politiquement.
De même mérite d’être évoqué le procès parfois fait à Jaurès d’avoir regretté que la peine de mort ne soit pas appliquée à Dreyfus, qui appartient aux classiques du genre polémique entre dreyfusards et dreyfusiens. Les meilleurs historiens peuvent faire preuve d’approximation à ce sujet. Rappelons donc que le 24 décembre 1894 à la Chambre, il est question du régime des peines applicables dans le code de justice militaire. Certes, Jaurès pense alors Dreyfus coupable. Certes, il pense, comme ses collègues socialistes, que la trahison aurait pu être punie de mort par le conseil de guerre. Et, comme beaucoup, il pense que si elle ne l’a pas été, cela doit être en raison « d’un prodigieux déploiement de la puissance juive pour sauver l’un des siens ».
Debout les Juifs, il ne faut pas se tromper il s’agit bien d’un antisémitisme de gauche européen et les “debout la nuit “ ne se contentent pas d’un antisémitisme assis de jour, ils le veulent agissant.
Les Contre-Lumières s’allument en Europe. 
La Fantaisie est orchestrée par la France en “Feux d’Artifice”.
Et “Merde” pour les trois d’Angleterre…
C’est vrai que l’on pourrait ajouter l’UNESCO et puis l’ONU… et même l’Europe, François et Merkel aussi.
Des Juifs ont payé le prix pour être ce que nous sommes aujourd’hui, et c’est une bande d’attardés de gauche ajoutée aux antijuifs nostalgiques de part le monde qui veulent effacer nos 2000 ans de lutte.
Le plus jamais ça c’est du Bla Bla, il faut répondre au défi qu’on nous lance aujourd’hui, il n’est plus physique mais existenciel, après la Shoah ils veulent extirper l’essence de la judaïté qui est et reste en nous.
Les choses aujourd’hui sont claires… Contre les haines que l’on exerce contre nous, le Peuple du livre, le Peuple cérébral doit laisser la Place à ce qui favorise la cohésion sociale, nos principaux adversaires sont rustres et primaires par leurs agissements. 
Je crois qu’il est temps pour que les Juifs exercent leurs droits naturels d’exister et d’être forts… Il est temps pour que les Juifs aient une parfaite bonne conscience d’être chez eux avec tous les droits inaliénables aux autres Nations.
Les forts font toujours payer les faibles et il faut le savoir nous ne sommes plus dans ce camp là.

Il nous faudra défendre notre place et notre Histoire.

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