dimanche, mars 03, 2019

Face au “Je vous ai compris” de nos Héros militaires…

Face au “Je vous ai compris” de nos Héros militaires…
Adieu V15 et One Voice… Bonjour “Les Commandants pour la sécurité d’Israël” un bonjour “Démocrate” qui avec tant d’acharnement veulent devenir les hommes qui prétendent se confondre avec « Israël », « la voix de l’Etat Juif ».
“Ces hommes disent faire et proposer les bons choix”…
Une association “d’anciens Généraux” que j’appellerais moi les Ex… Comme le sont les anciens Ambassadeurs d’Israel dans les Pays Européens devenus Historiens… Amateurs de Passeports, et les Rescapés de V15, nous donnent des leçons … de Démocratie et des consignes de vote.
On rejoue le “Match”… 
Déportons une partie (environ 250.000 des Juifs des territoires… ceux dont ils sont responsables politiquement, ils sont aujourd’hui environ 500.000), nous disent-ils… 
Souvenons nous de la politique du “remplacement” financée par le Sénat américain en 2015…
Qu’importe ils sont presque tous des embrasseurs de “MEZOUZOTS.
Tout sauf Natanyahou… Politiquement. 
Aujourd’hui: 
Tout sauf Natanyahou juridiquement.
La victoire de V15 à la 20e Knesset (17 mars 2015) et le remplacement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était annoncée certaine… Le mouvement a tenté le renforcement du centre gauche.
"Simplement remplacer” 
Avec le concours actif d’Itamar Weizman et Nimrod Dweik pour Internet et Yuval Diskin, ancien chef du Shin Bet, un trio de combat…
L’important et le but de la campagne était de convaincre de remplacer le gouvernement et de réduire la peur du changement.
Ce fut l’échec…
Le Likoud a augmenté ses sièges à 30 le gouvernement de Netanyahu a été investi.
Aujourd’hui “On” veut nous convaincre que le Bleu et Blanc est adopté par la liste associée des Israélo-Palestiniens “ Arabe Unis et qu’il est légitime de les ajouter au comptage pour la désignation de la future probable majorité.
Il existe pourtant une liste noire des erreurs, des fautes et des échecs de ces Héros israéliens…
Plusieurs Généraux ont été incapables de "gérer" l’organisation politique d’Israël.
Israël a-t-il besoin de ces grands chefs.  Tous les pays du monde ont besoin de "grands hommes" ou de "grandes femmes". 
Tsahal se crée à partir de forces de la Haganah… Un jeune commandant qui  n’était autre qu’un jeune capitaine nommé Yitzhak Rabin exécuta l’ordre donné par le pouvoir civil de couler l’Altalena Ben Gourion le fondateur de l’État signifiant ainsi que le pouvoir civil avait le monopole de la violence légitime.
Des hommes comme Yigal Yadin vont en faire une armée dotée d’une remarquable cohésion, commandée par des officiers dévoués et habitués à se porter en première ligne, le chef d’état-major est “soumis à l’autorité du gouvernement et subordonné au ministre de la Défense”
De fait, le Premier ministre a le dernier mot dans tout ce qui touche à l’armée et à la politique de défense. Son influence s’étend non seulement aux décisions à caractère politique mais aussi à la stratégie générale.
Le Pays vit dans un sentiment d’extrême insécurité par ses frontières encerclé qu’il est, par plusieurs armées arabes et confronté à un discours systématiquement hostile de la part des dirigeants des pays voisins, ce qui demande une attitude attentiste jusqu’à ce que ces pays en viennent à reconnaître l’existence d’Israël. 
Moshe Dayan, affirmait que la géographie exigeait d’Israël d’appliquer la règle suivante : « Qui frappe le premier gagne la bataille. Sinon, Israël serait anéanti.
La grande erreur de ce dernier a été d’après certains, l’accord qu’il fit avec le Waqf sur le Mont du Temple.
 Petit à petit le poids politique des généraux israéliens gagnent une influence
« excessive »devenue une force autonome, échappant au contrôle du pouvoir civil cette influence s’est érodée et est de plus en plus contestée par une partie de la société civile mais les généraux sont des figures promises aux plus hautes fonctions au sein des gouvernements dès l’instant où ils retrouvent la vie civile, leur popularité dans l’opinion publique se veut globalement supérieure à celle des hommes politiques et un désaccord avec l’un d’eux est instrumentalisé par son opposition.
Le Conseil de sécurité nationale (une structure civile-militaire, dirigée le plus souvent par un général à la retraite, créée par Benyamin Netanyahu Premier ministre, a été marginalisé par l’armée. 
Dans un pays comme Israël où la population vit avec un sentiment permanent de menace existentielle, il est très facile aux généraux d’alarmer le public. Les responsables politiques sont entourés par des officiers qui les conseillent. Le premier ministre Menahem Begin, parlait de ses généraux comme de héros bibliques. 
Ariel Sharon, ancien général donna des informations inexactes sur la profondeur de l’incursion de Tsahal en territoire libanais. 
Bon nombre de Premiers ministres israéliens eux-mêmes d’anciens militaires prestigieux, tel Yitzhak Rabin, Ehud Barak, Ariel Sharon, et de nombreux ministres de la Défense étaient des généraux, comme Moshé Dayan, Benyamin Ben Eliezer, Shaul Mofaz ou Moshé Yaalon n’ont pas eu que des décisions heureuses Les généraux Haïm Bar-Lev, Raphaël Eytan et Mordechaï Gour ont également occupé des postes importants au sein du gouvernement. le général Mordechaï Gour, et Shlomo Gazit) affirmèrent publiquement que la visite d’Anouar  el Sadate n’était qu’un « piège ». Le Premier ministre, Menahem Begin ne tint  pas compte, Yitzhak Rabin omit délibérément d’informer ses généraux des préparatifs des négociations d’Oslo. Le chef de l’état-major, le général Ehud Barak, fit alors part de sa désapprobation, mais Rabin passa outre. 
La décision de retirer les forces de Tsahal du Sud-Liban, en mai 2000, fut prise par le même Ehud Barak, devenu entre-temps Premier ministre, contre l’avis du chef d’état-major des armées, le général Shaul Mofaz. Et lors du sommet de Camp David, en juillet 2000, le Premier ministre ordonna de poursuivre les contacts avec l’Autorité palestinienne malgré les mises en garde du chef d’Aman, qui avertissait que Yasser Arafat ne signerait pas les accords négociés à ce sommet.
Lors de la « deuxième guerre » du Liban, qui a opposé Tsahal au Hezbollah à l’été 2006, Ehud Olmert et Amir Peretz, Premier ministre et ministre de la Défense, sans expérience militaire, se sont contentés d’avaliser les propositions de l’état-major.
La liberté d’expression dont dispose les anciens généraux ne leur permet plus de peser sur le débat public. Le cadre légal, qui est celui de la démocratie, est respecté. 
Toutes les décisions à caractère stratégique sont prises par le gouvernement et en particulier par le Premier ministre. Cette situation n’est pas sans inconvénient. Il n’est pas sain que d'anciens militaires de haut rang utilisant leur passé militaire définissent publiquement les priorités stratégiques du pays, alors que ces militaires, aussi respectables soient-ils, ne détiennent pas entre leurs mains toutes les données de politique intérieure et internationale nécessaires en vue d’intervenir sur un sujet aussi global et important pour l’avenir d’une nation. Une erreur de leur part pourrait avoir des conséquences graves, C’est un travail qui relève de la responsabilité du pouvoir politique.
Le pouvoir civil doit avoir le monopole de la Politique légitime.






















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