vendredi, octobre 06, 2017

Le Jeu de Rôle de la France à l’ONU…

Le Jeu de Rôle de la France à l’ONU…
Daniel Bernard (ancien porte-parole du ministère, il était directeur de la presse, de l'information et de la communication et porte-parole du ministère des Affaires étrangères).
…”pourquoi accepterions-nous une troisième guerre mondiale à cause de “ces gens là” ?» ajoutant ce "petit pays de merde»
En 1965 De Gaulle avait déjà dit 
en parlant des juifs et d’Israël,
…« Si les juifs ne changent pas d’attitude, s’ils demeurent outrecuidants, n’acquièrent pas une certaine notion de la mesure…   !
En parlant des Lieux Saints et de Jérusalem au souverain Hachémite…
… « La France, qui continue de porter la plus grande attention à ce qu’il advient des emplacements…et des monuments sacrés…constate que vous les entourez d’une déférence et d’une vigilance qui lui donne satisfaction »…(sic et sans commentaires)…
Puis le 27 novembre 1967…
« Peuple d’élite sûr de lui et dominateur » 
D’un côté c’est la rupture et de l’autre «la tendance de la France et du monde arabe de l’Orient à renouer des rapports particulièrement étroits et je puis dire amicaux qui ont existé depuis des siècles »
La pression arabe est alors très forte confortée par les changements qui s’opèrent en Europe
Nasser impose un blocus du port israélien d'Eilat (accès à la mer rouge), avec le soutien de la Jordanie, de la Syrie et de l'URSS
Les affrontements israélo-arabes dans la logique de la guerre froide, s’amplifient
1967: la guerre des six jours, changement de cap et  la mise en place de la vraie politique arabe de la France.
A l’ONU le vote de la 242 est prétexte à une toute autre interprétation.
La récupération par les juifs de Jérusalem en est la cause principale.
« La France qui a reçu la garde des pays du Levant, » veut un Israël à sa convenance dans des frontières sûres et reconnues par elle et surtout qui ne gêne pas le rôle pour lequel elle se sent qualifiée, des relations étroites entre elle, «l’Afrique et les Etats arabes du Proche-Orient, qui cherchent légitimement à unir leurs intérêts, et dont la Manche, le Rhin, la Méditerranée, seraient comme des artères », une organisation mondiale des productions, des échanges et de la sécurité ».
« C’est autour de la Méditerranée que vivent ces amitiés balkaniques, arabes, égyptiennes qui sont inséparables de notre histoire et que nous considérons comme essentielles à notre avenir. »
Les Arabes ne cherchent plus éliminer les juifs et les jeter à la mer comme il était question avant la guerre de Kippour, ils veulent rétablir les Palestiniens dans leurs «droits légitimes », libérer tous les territoires arabes, Tel-Aviv, Haïfa, Béercheva et Jérusalem et remplacer l’état Sioniste par un Etat démocratique et laïque Arabe il va sans dire, les juifs n’y seraient pas… interdits…
Ibrahim Khreisheh, Un diplomate palestinien affirmera plus tard en févr. 2016 - "tous les Juifs vivant en Israël devraient retourner dans leurs pays d'origine". Les Arabes veulent effacer cette «agression insupportable » qu’est l’état d’Israël ce "petit pays de merde”.
La notion de la disproportion des forces  ‘militaire, juridique et politique’ se précise, 
« … Israël n’a pas acquit une certaine notion de la mesure…  ! »
…, Et pendant qu’il se prépare à Yom Kippour les Arabes préparent l’agression. : 
Une attaque arabe, la guerre du Kippour
L’Egypte, la Syrie, l’Irak, et la Jordanie attaquent en même temps, Israël isolé… l’Afrique a rompu ses relations diplomatiques…, à deux doigts de l’annihilation…   ! Israël qui contre-attaque,  s'approche de Damas au Nord et passe le canal de Suez au sud …2860 morts… et des disparus !
Les Arabes sont “seuls contre Israël” dont la population totale était d’environ 3.000.000 de juifs.
Une réserve inépuisable pour les armées arabes.
5000 tanks 800.000 soldats et toute la logistique soviétique à l’arrière, L'OPEP utilise alors la menace économique pour contraindre les Occidentaux à faire pression sur Israël.
C'est le premier choc pétrolier.
Et pour finir, une conférence de paix à Genève et une résolution de l’ONU la 338.
Israël se retire alors sur ses positions de 1967
Les Etats arabes souhaitent de toujours la disparition de l’état juif.Ils  mobilisent  contre le Plan de partage de la Palestine qu’ils n’acceptent pas encore aujourd’hui.
La mise en place de l’état juif le 14 mai 1948 dont les conséquences suite à la naissance d'une Démocratie parlementaire et laïque créent un fort contraste avec un environnement régional où dominent les Monarchies Absolues et les dictatures.
La géopolitique de la région dans la logique de la guerre froide profitent aux pays arabes qui acquièrent à bon compte un soutien quasi total et automatique à leurs objectifs et à leurs fantasmes.
Par leurs victoires sur les agresseurs arabes, les Israéliens poussent les Arabes à se structurer
En 1964, avec la création de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), soutenue par les monarchies arabes et dont l'objectif annoncé est toujours le même à ce jour.. la destruction de l’état d'Israël.
Les extrémistes palestiniens nourris par la haine envers Israël et les juifs sont conscients qu’ils représentent un enjeu dans les relations internationales. 
Les événements en France, offre un contexte favorable, 
Une partie de la jeunesse s'oppose à la société de consommation, fruit du capitalisme, la volonté d'un rejet des contraintes Ils prônent une révolution morale, une révolution sociale et politique inspirée des grands mouvements révolutionnaires de l'époque du marxisme, Les révoltes et contestations au Japon, en Allemagne ou aux Etats-Unis. Tous les  mots d'ordre visent à renverser l'ordre social et politique, à changer la vie... les «palestiniens » font de l’entrisme aidé de l'extrême gauche maoïste, trotskiste (JCR d'A. Krivine) et autogestionnaire (PSU de M. Rocard) bien implantée dans le mouvement étudiant, Rocard qui n’a jamais pardonné aux juifs «d’avoir battu en 1948 les armées arabes coalisées » et qui ne s’en cache pas et défend sa position jugée extrémiste au sein même du PSU.
La politique arabe de la France profite alors d’un consensus quasi national !.

Tout a recommencé par des paroles échangées dans une conversation, les Ambassadeurs se sont mis à tenir d'étranges propos, des propos délibérément insultants, des propos, grossiers ou blasphématoires.  
Le Quai d’Orsay fut l’un des précurseurs, des propos à dessein et délibérés,  des propos par lesquels on cherche à humilier publiquement, qui suscitent l'horreur, la répulsion.
On se souvient de l’Ambassadeur de France à Londres, l'Ambassadeur Daniel Bernard ancien porte-parole du ministère, il était directeur de la presse, de l'information et de la communication et porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il occupa successivement les postes de directeur de cabinet au ministère des Affaires étrangères, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à La Haye, ambassadeur représentant permanent de la France auprès de l'Office des Nations unies à Genève, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Londres et ambassadeur et haut représentant de la République française à Alger. M. Bernard est également chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'Ordre national du mérite. 
Daniel Bernard pour donner des gages à sa future Ambassade à Alger, fit une sortie remarquée au cours d'un dîner privé chez Lord Black, à Londres et a qualifié Israël de "petit pays de merde», en ajoutant : "pourquoi accepterions-nous une troisième guerre mondiale à cause de ces gens là ? »
Le Président Chirac l’a encensé et qualifié d’un des grands Ambassadeurs français.
Tout le problème est de savoir quel est le véritable but de ces saillies diplomatiques et qu’est ce que l’on cherche à banaliser.
La France fait de la surenchère, aucun accord ne trouve grâce a ses yeux, tout est mis en œuvre pour faire capoter ceux auxquels elle ne participe pas.
Souvenons-nous de la représentation donnée par Arafat en l’an 2000 et de la gifle reçue par Barak, alors Premier  Ministre de l’Etat Juif à Paris quand tout semblait acquit.
Il devint à la mode de dire à la moindre occasion sa profonde aversion pour le sionisme et pendant qu’on y était pour les juifs, on se mit à développer ce thème, puis ce fut l’offre de service et la collaboration.
Les médias, les politiques, les syndicats, les ONG, la Banlieue, l’Europe, Durban, l’ONU.
Quand je dis que tout a recommencé il faut ajouter à se banaliser, après l’Ambassadeur Bernard, la retenue avait disparue.
Beaucoup entre nous déstabilisés, ferment la télévision quand il s’agit du Moyen-Orient, habitués que nous sommes à des informations orientées, mais peu ont calculé le temps «des amitiés virtuelles » qui ont uni la France à Israël ! De 1950 à 1965 moins de 20 ans.
Pour la politique il en va autrement, aucun de nous ne peut prévoir, où nous conduit la direction prise par la  politique entièrement orientée vers les Pays arabes et musulmans, une politique ou notre Gouvernement et notre Président agissent en Chefs de file ignorant le point de vue de la partie adverse.
Le gouvernement se présente «voilé » au Conseil de Sécurité, les raisons qui ont conduit à l’opération massive sur Gaza ne sont même pas invoquées dans la résolution qu’il vote.
Forts de la complicité de la France, demain les pays arabes pourront exiger comme ils avaient ou ils ont l’intention de le faire une intervention à l’image de celle sur les Balkans, et nous serons obligés, nous les Français de bombarder Israël.
Que feront les juifs de France devront-ils compter sur les Américains pour un veto éventuel ?
« Aujourd’hui nous payons et commençons à comprendre pêle-mêle le religieux et le politique de la suite des « printemps arabes » avec l’objectif de conquérir l’Europe. sous fond Islamique messianique, millénariste, l’établissement à l’échelle européenne puis mondiale d’un califat, un régime politique fondé sur la charia, et le salafisme et déclare la guerre au monde entier,»
Triton

Le 07-10-2004…recyclé 06-10-2017

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