dimanche, mai 06, 2007

Israël… Démocratie, Guerre et Trahison… Azmi Bishara le Hezbollah et les autres !

Israël… Démocratie, Guerre et Trahison.
L’homme du jour, pour le parti communiste français, Azmi Bishara … n’a jamais mâché ses mots… Mais a certainement bien négocié et vendu ses services à l'ennemi…
…"Azmi Bishara, et ce n’est sûrement pas maintenant, à l’heure où la Knesset vient de lui lever son immunité parlementaire pour " délit d’opinion "." Et, foi de communiste l'Huma sait ce qu'elle dit pour ce qui est des droits de l'homme et ce n'est pas d'aujourd'hui …
L’espionnage est illégal au regard de la loi nationale en Israël comme dans le reste du monde !
Azmi Bishara est bel et bien accusé de trahison et d'espionnage… il n'y a pas de police politique et de surveillance de la population pour s’assurer de sa loyauté politique, à l’intérieur du pays.
Dans l’ex-URSS ce service se nommait le KGB. (Komitet Gossoudarstvennoï Bezopasnosti)
Azmi Bishara se bat depuis son élection à la Knesset en 1996 pour que les Arabes d’Israël soient davantage intégrés et considérés dans un État qui se revendique démocratique… " ce sera une excellente occasion d’expliquer aux Israéliens la différence entre résistance et terrorisme "
Et par là même à l'Humanité … la différence entre l'info et l'intox…
Azmi Bishara est bel et bien accusé de trahison et d'espionnage… et la justice israélienne n'est pas celle de Staline.
La justice israélienne est entièrement libre et souveraine…!
5 ans de prison pour espionnage sont prononcés contre un professeur du Technion, Kurt Sitta.
En 1961 Arrestation d’Israël Ber, historien officiel de Tsahal, proche conseiller de Ben Gourion, sous les soupçons d’espionnage en faveur de l’URSS. par Isser Harel, le patron du Mossad… Israël Ber sera condamné à 15 ans de prison pour espionnage.
En 1986 Mordékhaï Vanounou est amené de Rome en Israël. Vanounou avait dévoilé ses « secrets » nucléaires lors d’une interview accordée au Sunday Times. Il sera arrêté et emmené en Israël et condamné à 18 ans de prison.
En 1987 Izzat Nafso, un officier israélien Tcherkèsse accusé de trahison au profit du même Hezbollah et condamné à 18 ans de prison en 1980, fera appel devant la Cour suprême qui le relaxera. Izzat expliquera que les aveux lui ont été soutirés par la violence.
En 1988 Arrestation de Shabtaï Kalmanovitch, accusé d’espionnage au profit de l’URSS.
L'Arabe israélien Azmi Bishara soupçonné de crimes contre la sécurité d'Israël. Ce député arabe israélien se dit "persécuté" et annonce sa démission de la Knesset.
Si l’affaire prend de l’importance en Israël, c’est qu’elle soulève la question toujours brûlante de la loyauté des Arabes israéliens à l’égard de l’Etat hébreu.
Le chef de l'Assemblée démocratique nationale, un parti arabe nationaliste, se voulait le porte-parole des Arabes israéliens… Son soutien à des ennemis d'Israël avait souvent choqué dans l'Etat hébreu.
Ce groupe ethno-nationaliste lié à un groupe qui fournit un matériel et un programme fondamentaliste et une perception négative à la fois chrétienne et islamique appelée à refuser quel qu'en soient les solutions qu'offre la société israélienne, solutions d'intégration qui ne peuvent être que malignes et dégénérées… pour ce groupe du refus…!
La nature de leur opposition à la fois fermée politiquement et surtout religieusement leur permet de maintenir un refus catégorique de l'existence d'un l'Etat juif au Moyen-Orient.
Dans de tels cas, il est tout à fait possible que le refus ethnique et le loyalisme politique soient liés et deviennent ou revêtent une perception de normalité.
Pour le Jérusalem Post, en choisissant de s'exiler, le député démissionnaire nuit à sa propre cause, … comme tous les traîtres.
"La loyauté des Arabes israéliens en question" ce sont les communistes qui le disent, celle d'Azmi Bishara pas pour longtemps, il trahissait pour le compte du Hezbollah.
Le Hezbollah se dit prêt à lui offrir l'asile politique… Azmi Bishara qui se trouve actuellement à l'étranger récuse ces accusations et se dit victime d'un complot des services israéliens…
Après que cet … Israélien en tant qu'individu eut transféré ses droits à la Démocratie et que cet homme s'est vu confier la représentativité il est naturellement malaisé, quelques furent les circonstances à l'origine, que d'inspirer le dessein de trahir sa… Patrie… de ne pas se solidariser avec elle.
Les principes sur lesquels l'État juif repose et la législation de la Patrie, donne à sa justice le droit d'infliger au traître jusqu'à la peine de …mort.
À supposer que les soupçons ne fussent pas probants… Cet israélien qui agit comme chef de "Tribu" ne l'emporte sur ses concitoyens… par aucun droit héréditaire…!
La partie arabe chrétienne comme la partie arabe musulmane de la communauté israélienne est mal inspirée… de prendre en tant que telle, la défense d'un homme soupçonné de trahisons et de forfaitures.
Cette partie arabe qui déteste par une haine intense et permanente… ses semblables et compatriotes juifs, exigée leur semble-t-il par la ferveur de leurs croyances… À une sainte horreur déshonorante à l'idée qu'elle pourrait jurer fidélité et obéissance à une autorité juive.
"Il s’agit de délégitimer la communauté arabe et ses dirigeants pour l’exclure du débat politique en Israël", assure Jafar Farah, directeur du Centre Mossawa,
Rien ne peut caractériser des circonstances particulières et une indocilité exceptionnelle dans les différents groupes de population…
" Ils nous traitent comme une cinquième colonne", poursuit Jafar Farah qui prédit que cette affaire aura des conséquences désastreuses sur les relations entre arabes et juifs en Israël.
Monsieur Bishara doit être réclamé… Poursuivi… et jugé parce que des soupçons graves, traîtrise et intelligence avec l'ennemi en tant de guerre, pèsent sur lui.
Dans cette démocratie israélienne, où l'individu devient seul arbitre de sa conduite et où il dispose du souverain droit de se prescrire lui-même ses lois et de se les interpréter, voir de se les abroger, s'il estime par là mieux servir son intérêt…
Les scrutins électoraux et les clivages partisans font des ravages en Israël et ce malgré ou à cause de la situation sécuritaire et existentielle. Démocratie indirecte ou représentative les citoyens israéliens sont appelés à intervenir directement et eux-mêmes, sans intermédiaires,pour imposer, rénover ou répudier, une fois les élections passées,
La démocratie tend ainsi à se transformer en un vaste ensemble d'organisations corporatistes, où la puissance remplace la légitimité.
La démocratie est soumise à de vastes mouvements "intellectuels", les rapports entre les individus et le pouvoir sont aigus et médiatisés et tentent de substituer ou de se substituer, les expériences démocratiques de cette conception impossible à mettre en œuvre dans les principaux choix qui déterminent la vie politique et sécuritaire de leur pays par le biais d'initiatives populaires.
En l'état actuel de la société israélienne où les valeurs caractéristiques des actions politiques et sécuritaires sont appréciées d'après l'intérêt direct… individuel ou de son parti…
L'on est fondé à opposer une bonne et une mauvaise ruse, et il n'est pas concevable qu'une ruse à laquelle un individu aurait recours, lui soit mauvaise…!
La Démocratie israélienne devient schizophrénique… en la mettant à l'épreuve, certaines grandes organisations se posent en rivales du pouvoir, au point que dans certaines circonstances, elles le fragilise et elles parviennent souvent à imposer leur volonté modifiant le sens de la légitimité à la philosophie de rendre possible "leur foi de paix… maintenant et à n'importe quel prix" pour certains… et l'"impossible paix" pour d'autres.
Les associations comme contre-pouvoir modifient les règles de la démocratie et leur rôle accru dans le jeu politique, ces groupes s'érigent en contre-pouvoirs et prennent leur autonomie vis-à-vis du pouvoir politique et elles agissent directement au nom des intérêts de leurs idées et de leurs membres.
La conception classique du rôle des individus dans le champ politique se trouve ainsi considérablement modifiée et les règles politiques sont bouleversées et le produit de l'antagonisme et un instrument qui, à terme, amènera même la disparition de l'État.
Dans ce cadre, la décision politique apparaît moins comme le résultat d'une délibération que comme le fruit de la mise en œuvre d'un réseau de clientèles et d'associations puissantes et de groupes d'intérêts.
Israël et les juifs en général peuvent-ils se permettre, sans compromettre l'avenir, une telle situation…!
Il est vrai qu'Israël se trouve actuellement dans un contexte international qui l'obligera à terme à prendre des décisions extrêmes et irréversibles pour son existence, indépendamment des alliances et des affinités.
Triton
Le 06-05-2007

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