samedi, juillet 25, 2015

La déliquescence des valeurs européennes et le retour aux années 30

La déliquescence des valeurs européennes et le retour aux années 30
Le futur du Juif en Europe, et sous son influence dans le Monde, dans les années 2030… 
Un siècle des Juifs, comme l’écrit Yuri Slezkine… Un siècle qui commence par une tragédie et qui se transforme en apothèose, un “peuple élu du 21ème siècle par sa modernité, ses utopies et son nationalisme atypique”.
L’excellence de ses enfants dans tous les domaines de la science et leurs résultats dans tous les coins du Monde, les prix “Nobel” et les innovations.
Les priorités, les performances et l’efficacité de la recherche en Israël, les grands défis, le niveau de qualité dans les domaines de la recherche et de la médecine.
Mais le destin et la mondialisation ne l’entendent pas ainsi
Le peuple juif, aujourd'hui, dans et hors d'Israël, est exactement en butte à sa situation d’éxilé qui lutte contre un mouvement de négation radical du sionisme développé en Europe, un nouvel antisémitisme sous une appellation controlée d’anti-sionisme. 
“Il est d'usage d'attribuer la sympathie dont Israël a bénéficié en Europe pendant les vingt premières années de son existence à la culpabilité des Européens dans la foulée de leur découverte horrifiée de l'étendue du génocide hitlérien”.
“L'Europe “libérale” trouve difficile à comprendre, et a fortiori à admettre, la variante ethnique de sa nationalité. Surtout, l'Europe post-coloniale déteste l'occupation de la terre et du “peuple palestinien””.
L’Europe n’aime pas ou n’est pas encore habituée à ce que le Juif se défende.
Cela prouve aussi combien est juste le sionisme qui avait annoncé toutes ces manipulations tragiques.
Des porte-paroles et des hommes de la Parole…
La sémantique utilisée pour parler de l’Etat Juif et du “peuple palestinien” est en elle- même du parti pris, il est admis que l’on parle de la “terre du peuple de Palestine”, parlant des “Arabes” musulmans, la “Sympathie dont Israël “ a bénéficié pendant “les vingt premières années de son existence”… Et naturellement, lorsque l'État d'Israël vint au monde…
Rien n’est plus tendancieux dans les choix des mots et des adjectifs. 
Chacun comprendra ce qui est à comprendre dans la mise en oeuvre de la stratégie européenne que l'histoire démontre, hélas de jour en jour, dans un monde en mutation.
La France s'estime devoir intervenir dans ses anciennes colonies à l’inverse de l’Allemagne qui se veut avoir un message nouveau à transmettre, bâtir un pôle de puissance et d'influence, le partage et l’animation d’un projet géopolitique mobilisateur notamment dans le domaine économique.
Au regard de l'histoire, au lieu et en place d'étendre des valeurs démocratiques et d'apporter les bases d'une  stabilité et de sécurité, le décalage avec lequel les élites européennes ont pris les mutations géostratégiques à l'oeuvre dans le vaste monde, les faits se réfèrent bien plus souvent aux intérêts politiques immédiats
Inversement, le «double mythe» de l'inertie et de l'insouciance des Juifs d’avant la shoah ne peut plus être invoqué, l'attitude du «peuple juif» dans les années qui ont précédé l'arrivée d’Hitler au pouvoir “c’était avant la Shoah” triste - leçon, cette grande crise de civilisation n’est pas maîtrisable, une grande actualité sur la fatalité de l'histoire. 
Face à une catastrophe qui se prépare, les hommes les plus lucides n'ont généralement pas les moyens de la contrer, tant les forces de l'aveuglement consacrent les erreurs et accélèrent la chute. Une histoire exacte du réalisme révélerait d'ailleurs bien des surprises aux louangeurs du «mondialisme», sur « les sources des conflits interéthniques l'idéologie politique délibérée de l'antisémitisme qui s'est établie.
La situation éthique de cette catastrophe qui s’abat sur les juifs européens, connue aussi sous le nom d’antisionisme se réfère à un point de vue particulier qui affirme que la moralité de cet acte est fonction de l'état du système israélien au moment où il est accompli, un relativisme moral, qui affirme qu'il n'y a pas de vérité morale universelle, mais la vérité des croyances et des perspectives, aucune n'étant plus valide qu'une autre, un code d'éthique conçu pour s'accorder aux besoins de la situation, lorsque l'on regarde une situation d'un point de vue simpliste.
Cependant, vu de la gauche européenne, Israël et la Palestine sont difficile à appréhender avec les outils habituels de la politique et de la raison.
ELIE BARNAVI HISTORIEN, Ex DIPLOMATE ISRAÉLIEN, “Européen de profession” sert de caution consciemment aux détracteurs de l’Etat Juif par idéologie et par son messianisme en faveur de l’Etat Palestinien…
Il est important de noter qu’il se met volontairement en dehors de ses affirmations… Ils n’ont… l’impatience à leur égard… etc…

“Le sionisme lui-même est une invention européenne. En tant qu'idée, le mouvement national du peuple juif a pris appui sur le mouvement des nationalités européen – dans les mots du sioniste allemand Kurt Blumenthal, il fut "le cadeau de l'Europe aux Juifs".
Les Israéliens, eux, ont beaucoup changé depuis qu’ils sont devenus une nation souveraine. Ils sont de moins en moins européens et de plus en plus méditerranéens – certains diraient levantins. La plupart d'entre eux ne ressentent aucune véritable affinité avec l'Europe et sa culture.

…En fait, ils n’ont jamais vraiment aimé l'Europe, trop des leurs sont enterrés dans son sol, et ils ont une fâcheuse tendance à voir dans toute critique de leur politique une manifestation d’antisémitisme.”

Barnavi aurait dû ajouter que les Juifs se précipitent sur leurs détracteurs pour leur demander de les agresser… Tout le monde est d’accord pour dire que les israéliens sont ingrats et exagèrent quand ils ont un ressentiment envers l’Europe ce qui la rend impatiente à leur égard…
… Monsieur Barnavi ne dit pas que le Peuple palestinien est une invention européenne et spécialement française qu’en fait chaque mot qu’il prononce est une… implication, l’histoire est absente et les racines du conflit ne sont plus pertinentes, Barnavi entoure d’un épais brouillard toutes ses interventions sur les Palestiniens tout ce qui n’est pas propagande, stéréotype ou mythes.
  
…Au fil des ans, l'impatience de l'Europe à l'égard de leur politique se faisant de plus en plus forte, ils l’ont aimée de moins en moins. Entre-temps, à partir de 1968, ils ont cultivé leurs liens avec les États-Unis, un pays libre du passé sanglant qui assombrit leurs relations avec l'Europe, et, surtout, une vraie puissance. Car, à la mémoire et aux sentiments, il faut ajouter les dures réalités de la politique que nous mentionnions plus haut.
…L’Europe est un géant économique aux pieds d’argile politique, incapable de d’agir de concert, et dont l’incapacité à peser sur les affaires du Proche-Orient est due à son insignifiance politique, diplomatique et militaire. Afin de compter dans les affaires du monde, il lui faut exister d’abord.”

En fait “c’est la faute aux Juifs” pour Barnavi l’Holocauste est une blessure insupportable dans la civilisation européenne qu’il plaint de toute sa compréhension.
La thèse de Monsieur Barnavi se résume dans le “Bon sang mais c’est bien sûr” ces cinq dernières minutes qui préfigurent la situation des Juifs d’Israël et de l’Europe… l’antisémitisme est le résultat de l’impatience de l’autre face à l’inconduite des Juifs”. Une thèse d’histoire de “l’autre”, sur la persistance, son aspect actuel de l’antisémitisme et ses racines historiques. Si j’ose je me prononcerais sur l’ignorance et la défaillance de la mémoire qui règne en maitre dans son milieu “d’intellectuel de gauche”, sur ses écrits et les romans de circonstance et de cour qui sont une bénédiction pour les médias, qui ont pris sous leurs ailes protectrices et agissantes, les Palestiniens.

Le problème juif d’aujourd’hui est “trop important pour être confié” à ces victimes de la propagande, de la politique de circonstance, qui par leur messianisme contribuent à la destruction des communautés juives européennes, un messianisme avec ses convictions et sa stratégie délirantes, qui s'identifient à une “morale” et tente de faire du prosélytisme qui pourrait s’avérer criminel par les prises de positions et par l’usage que l’ennemi des Juifs et des israéliens en fait aujourd’hui. 

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