jeudi, mars 13, 2008

Impudeur et trahison

Impudeur et trahison
«Le sionisme, c’est un juif qui paye un juif pour qu’il envoie un autre juif aller faire la guerre aux Palestiniens».
Le sionisme constate ce qu’a été le peuple juif et travaille à son renouveau, ce n’est pas une machine de guerre mais un instrument de régénération du peuple juif et de la réalisation de ses aspirations nationales sur la terre de ses ancêtres la Palestine.
Cette histoire à l’emporte pièces, prononcée dans ce procès est à l’image de celle d’un de ses autres clients, un client prestigieux qui donne aux paroles prononcées par cet avocat «prestigieux » une portée beaucoup plus grande et une signification politique !
En effet c’est dans le cadre de cette même «affaire» que Monsieur Chirac avait jugé et prononcé des paroles aussi peu protocolaires que »ça n’est pas de la politique que de tuer des enfants »
Qu’on ne ce trompe pas, dans cette affaire vous n’avez pas devant vous un pauvre bougre de «sioniste», mais des juifs interpellés et touchés jusqu’au fond de l’âme, des juifs fiers de leur sionisme, ce sionisme qui leur a rendu la fierté, la dignité humaine et qui n’entendent pas se la voir ravir sans réactions.
Jouer à l’avocat bouffon… est-ce l’esprit de ce procès ?
Je suis un sioniste… et j’ai vu beaucoup de mes amis tués par des palestiniens et pendant ces guerres, des juifs tuer des palestiniens !
Penser le scandale par la haine systématique du sionisme dire un peu de vrai et beaucoup de faux cela… fait de son temps… !
On ne peut toutefois laisser cette bouffonnerie, cette intrusion dans la mythologie du sionisme à l’attention des médias, que cet avocat s’essaye à donner, une image du monde sioniste non pas tel qu’il est réellement mais plutôt comme on voudrait qu’il soit chez les inconditionnels des palestiniens.
La confusion voulue et lucide, le stéréotype du cliché transmis est une affirmation et une généralisation loin de la défense de son client de par l’émotion qu’elle engendre dans sa représentation au profit des idées reçues !
La transformation de cette blague mythologique est lourde en conséquences et très réductrice du point de vue politique… !
Une identité donnée au sionisme et à l'image d’Israël qui se définit comme la négation de l'autre, celle du Palestinien victime du sionisme, et c’est là que se situe le paradoxe de cette défense qui transporte le tribunal au-delà de la diffamation vers le terrain politique et la justification de la prise de position d’Enderlin consciente ou inconsciente, véridique ou induite psychiquement !
La plupart de ces gauchistes qui se trouvent être les meilleurs avocats de la cause palestinienne au sein de la société juive, beaucoup d'entre eux sont les porte-parole de ceux qui, depuis des années, se battent pour la fin du sionisme et la création d'un Etat binational à la place d'Israël, ces défenseurs de la cause palestinienne sont maximalistes, Israël à le droit à l'existence, à son identité sioniste, à son droit à un territoire et à la défense de ses citoyens !
En vérité quelle lamentable figure que la gauche européenne d’aujourd’hui, cette mare croupissante dans laquelle ont été déversées toutes les déjections des partis fascistes et antisémites et qui répand ses relents… lorsqu’on y traite les affaires du peuple juif. D’où vient cette solidarité et ce messianisme avec les Palestiniens qui subordonnent qu’on immole l’Etat juif ?
Il y aurait de quoi rire, mais le lieu et les tombes encore fraîches des enfants qui venaient d’être sauvagement assassinés par les champions que cette gauche soutient et qui développe les formes de ses vertus et le sens manifeste de sa conduite en accueillant Shimon Pérès aux cris de «criminel lors de sa visite au musée de la Résistance à Lyon, en scandant « A bas Israël !, Israël criminel !, La résistance à Gaza est légitime. »
On se retrouve là dans les schémas et dans les mythes, la même matière première, la même pornographie intellectuelle qui les a amenés à soutenir, Fidel Castro, Arafat, Staline, Chavez, Ahmadinejad, Ramadan, hier les Kmers rouges et aujourd’hui le Hamas et le Hezbollah.

Tout est flou, méconnaissable et incertain devant cette nouvelle organisation sociale et intellectuelle, on boycotte le salon du livre… avec menaces et chantages à la clef, le racisme s’enracine dans les organisations des droits de l’homme qui véhiculent les premiers jalons théocratiques de la Charia sans rien renier de leurs «universalité »
Les médias militent en faveur d’un parti pris dont bénéficient aujourd’hui les Palestiniens… Les journalistes ne semblent avoir retenu «les erreurs commises lors de la guerre du golfe… on m’a parfois demandé de… commenter des choses auxquelles je n’avais pas assisté…, il n’est pas question de refaire la même chose, reconnaît Pascal Guimier de France 2…»
L’Islamisme comme les Palestiniens selon l’ère du temps, de la révérence ou de la complaisance, suggère ou exige des Médias un angle de vue et des pratiques qui remettent en cause en cause la déontologie !
Triton
12-03-2008

Aucun commentaire: