Arrêt sur les Mythes… de Daniel Schneidermann au Petit Mohamed

Arrêt sur les Mythes… de Daniel Schneidermann au Petit Mohamed

… « On ne demande pas à une image d’information de «correspondre à la réalité d’une situation ». On lui demande de refléter le plus honnêtement possible la réalité particulière, ponctuelle, microscopique, qu’elle prétend montrer »… (Daniel Schneidermann-Charles Enderlin et le petit Mohammed : (L’éternel retour de la polémique 13 mars 2005).
On ne lui demande pas, non plus de voir la complexité des situations réelles et la mystification, dans le temps et dans l'espace… de reconnaître le bien-fondé de la situation en même temps.
Non M. Daniel Schneidermann, il ne s’agit ni du mythe de l’éternel retour ni de rêves et de mystères, … s’il y a mythe c’est celui de … «décrypteur de l'image et du discours télévisuel»…
Dans l’affaire du Petit Mohamed… il n’y avait rien à décrypter… Ce n’était pas de la télé c’était du cinéma-télévisé !
Dans l’affaire du Petit Mohamed il s'agit surtout de rendre plus intelligibles les enjeux, les contradictions, les dérives et les pertinences ignorées, ou encore de déterminer la forme la plus pertinente d’une intention communicative donnée.
D’une image ou d’une information… ou partir de choses qui sont en train de se faire, ou l’utilisation abusive des facilités d'exploiter systématiquement … les tendances naturelles… l’effort de traitement en comptant le nombre des opérations de déduction…
En discerner les perspectives positives pour ses idées… ne fait pas l’info mais l’intox !
Quand …l’affaire …Du droit au silence comme mode de résistance… fait de vous un procureur ou un avocat en fonction de la position… Coté collaboration …ou…Coté résistance !
et Quand elle est représentée philosophiquement, elle l’est sous la forme de jugements comparatifs avec la calculabilité de la pertinence ou de jugements absolus…
Pour ce qui est de l’éternel retour de la polémique, plus une hypothèse est forte et plus ses effets risquent d’être importants… certains indices… semblent intervenir très fortement et permettent d’envisager des pistes fiables pour une évaluation de la pertinence mais surtout de l’honnêteté
…Ces images bouleversantes de la mort d’un enfant dans les bras de son père, cible de tireurs invisibles, ont été filmées par le cameraman de France 2 Talal Abu Rameh, en l’absence d’Enderlin (il est fréquent que les médias occidentaux ne soient représentés, lors des moments de tension dans les territoires palestiniens, que par leurs collaborateurs d’origine palestinienne, seuls à pouvoir matériellement y opérer). (Daniel Schneidermann Charles Enderlin et le petit Mohammed : l’éternel retour de la polémique 13 mars 2005).
En l’occurrence tout le monde était là sauf lui … Occupé ailleurs …
Ce qu’il n’a pas précisé dans son reportage en direct… la fiction a rejoint la réalité !
En ce qui concerne l’effort, plus le contexte comprend d’informations et plus l’effort de traitement est important. Ce sont ces types d’indices que nous voulons identifier.
La motivation qui précéda l’ingérence du Président français, le conseil à Arafat du refus de conclusions positives et puis «l’insulte » faite au Premier Ministre de l’Etat Juif qui suivit le reportage d’Enderlin et par la suite, la qualification par Jacques Chirac de la politique israélienne, «ce n’est pas de la politique que de tuer des enfants » … L’a priori présenté comme évidences soit grâce à une empathie …affective…commune d'arrière-plan pour le problème palestinien, soit grâce à un système d'inférences dérivé d’une antipathie réputée acquise par la grande majorité…des Médias français et européens depuis 1967.
Aujourd’hui ils auront à voir avec des faits et cela a des conséquences, car le rejet de l'hypothèse de la mystification d’Antenne 2 et le manque de professionnalisme manifesté par son correspondant à Jérusalem refusée à ce jour, va conduire à interpréter autrement «l’affaire » comme on la désigne déjà !
Maintenant pour nous qui avons eu et avons toujours la conviction du «montage de l’infamie » ourdit par des jusqu’au boutistes palestiniens et leurs parrains, la question reste… jusqu’où l’ont-ils poussé et quel enfant ont-ils enterré…? Nous attendons de la justice et des politiques de notre pays qu’il nous rende cette «justice » que nous avons réclamé depuis 7 ans.

Maintenant, d'autres cohérences de convergence ouvriront d'autres horizons sur la construction d’un système d’interprétation de la politique des médias et son incidence dans la construction des faits et des cadres choisis dans la …narration…de l’information en provenance du Moyen-Orient.
Triton
Le03-10-2007