Ilan Halimi… Parce que Juif… Torturé jusqu'à ce que mort s’en suive !
Assez, Assez, trop c’est trop
Le problème revêt un aspect manifeste impossible à escamoter et à banaliser.
Rares furent ceux qui ne perçurent le caractère annonciateur du phénomène d’aggravation de cet antisionisme des médias qui permuta en antijudaïsme des banlieues.
Dans les pays du Moyen-Orient, les spectres du moyen age sont ressortis, les télévisions mettent en scène le mythe du sang et les protocoles des Sages de Sion.
Peu à peu l’Islamisme s’empare des consciences et de l’inconscient européen, l’antisémitisme se vulgarise jusqu’aux tréteaux de la République.
Les provocations des Le Pen et consorts paraissent insignifiantes comparées aux saillies d’un Dieudonné que la justice absout.
Cette même justice qui n’était pas à son premier faux pas face aux agressions subies par la communauté juive de France.
Les communautés juives vivent une certaine « banalisation par la normalité » par la gauche mondiale de l’antisémitisme jadis de droite, pour qui mieux vaut un palestinien qu’un juif, tel est le sentiment qui se propage et que l’on peut ressentir actuellement en Europe.
Si l’affaire des caricatures était écoeurante dans son traitement par les médias (sauf pour… Charly Hebdo)… les caricatures antisémites et antijuives ne faisaient pas le poids (15.000.000 contre 1,5.000.000.000)… tout est dit… !
En France et même en Europe le mariage de raison entre la « parenthèse » et le « détail» est un vrai pont et même un trait d’union entre les antisémites et les anti-israéliens.
Une suite d’événements qui se succèdent et qui déterminent l’état d’esprit de bien des juifs français, au fur et à mesure des événements monte la colère, nous nous sentons trahis.
Le meurtre, l’assassinat sauvage et bestial par un primitif qui ne sent pas tenu de respecter l’homme et surtout si cet homme est de religion juive est de mauvaise augure, la peste antisémite est réanimée, que nous importe que la motivation antisémite soit avant ou pendant… Un jeune homme a été entraîné et enlevé du « village juif… centre de la téléphonie du quartier de la République… » nous dit-on pour des motifs crapuleux et a été torturé pour des motifs antijuif jusqu’à que mort s’en suive… !
Et ce « Tous coupables c’est scandaleux » de Libération… Qui Tous… !
S’agit-il des Médias et de leur focalisation sur Israël et le sionisme qui a eu et ont pour conséquences la contamination et la contagion antisémite.
S’agit-il de la libre expression ou de la Francophonie et des “échanges culturels” qui exportent en Europe et en France à des heures d’écoute populaires les plus grandes divagations antisémites et antisionistes.
D’européen et la Francophonie aidant, ils gagnent plus ou moins les pays non alignés, le phénomène se mondialise à Durban.
Le besoin d’une information plus juste et plus “neutre”… se fait sentir…
Le besoin de libérer des réactions attisées et contraintes par l’acharnement des médias… !
A côté de l'aspect médiatique de la "révolte des pierres", l'Intifada on le sait maintenant… est également une révolte à caractère religieux et raciste antijuive.
Si la presse écrite et la radio étaient déjà connues pour leurs abus politiques, la première a servi de support raciste par excellence lors des décennies précédant la seconde guerre mondiale, la radio a été préférée par Hitler, qui demande aux théologiens de compter avec les nouvelles technologies. Et à ses agents pastoraux une réflexion intense sur les structures culturelles qui se mettent en place.
Le journaliste de l’Intifada se met à remplir la même fonction que l'église autrefois. Le journaliste est le missionnaire du moment.
L'Intifada fut le plus grand défi jamais adressé par les Palestiniens à Israël et aux Juifs de par le monde très vite la communauté musulmane mondiale et l'opinion avaient pris fait et cause pour les palestiniens, l'éclatement de l’Intifada… Al-Aqsa, le 28 septembre 2000, en réaction à la “visite controversée d’Ariel Sharon” sur le Mont du Temple, l’Esplanade des Mosquées.
Le Djihad religieux contre les juifs est lancé.
L'information est un processus qui reste modifiable à tout moment et qui nécessite tant un système de langage qu'une représentation pour atteindre une signification. Avec les technologies de l'information, (documents textes, visuels, sonores…), allant jusqu'au point de modifier entièrement les données ou l'information de départ.
La chaîne de transformation d'un message en pratique nous dirige tout droit vers l’histoire du petit Mohamed, France 2 avec Enderlin et ses motivations couvrent et déterminent les conduites spécifiques et élaborées dans l’information sur l’intifada.
La première accusation venant du monde entier est que les juifs ont tué d’une manière délibérée le Petit Mohamed !
Il n’en reste pas moins que chaque acteur après cette diffusion dirigée et commentée a pris une énorme responsabilité dont les dégâts sont encore à venir.
La mort d’Ilan est malheureusement perçue encore par certains spécialistes que l’on nous présente à la télévision française comme un symbole, un sacrifice une Offrande faite à la divinité islamique, après avoir identifié parmi eux les responsables des maux de la communauté au cours d'une cérémonie macabre il a été immolé, sacrifice destiné à apaiser la colère des banlieues et à obtenir des autorités qu'ils exaucent leurs exigences.
Ce sacrifice témoigne que partiellement de l'ampleur du phénomène, ce type d'offrande destinée à une puissance islamique à travers le choix de la couleur de la peau et de l'identité religieuse est une Durbanisation de la bestialité.
Le sang, le sens de «mettre à mort», se laver dans le sang comme des entités assoiffées de sang, il nous a été donné de voir les figures, de l'animalité et de la violence lors du lynchage des deux israéliens pendant la seconde intifada.
Par ses procédures l’islamisme vise toujours à montrer une réalité, à faire événement en engageant l'ensemble des participants, une occasion pour les membres d'une même communauté d’affirmer ce qui les unit à leur croyance, la haine de l’Occident, du juif et du croisé… !
Les symboles capables de mettre en mouvement, de déclencher chez l’homme certaines conduites ou certaines réactions, ce journaliste devient un "manieur de symboles". Il constitue leur langage, leur mise en relation " programmée " et leur interconnexion, il connaît "l'impact d'une idée", comment les paroles ébranlent, il sait faire naître une école de pensée, un mouvement politique.
Etablir une corrélation systématique entre : d'une part les activités idéologiques, politiques et culturelles et d'autre part la transmission de l'information en provenance du Moyen-Orient.
Voilà le but atteint
Les agressions fleurissent, les kippas disparaissent dans les rues et les plaintes pour provocations antisémites s’accumulent.
Les élèves juifs des écoles rasent les murs quand ils ne sont pas humiliés et contraint au changement d’établissement.
Inévitablement l’ère de l’agression devait déboucher sur une intervention de plus haut niveau la mort.
D’épisodiques les déclarations deviennent répétitives, l’antijudaïsme soft est acceptable depuis la déclaration du général de Gaulle et l’affirmation du caractère agressif des israéliens.
Un peuple juif sûr de lui et dominateur face un monde musulman affligé depuis une quarantaine d’années par l’humiliation des armées arabes subie face à Israël en 1967, Les discours révolutionnaires des soixante huitard et le soutien aux peuples opprimés par l’impérialisme fait une grande place aux palestiniens, les médias emboîtent le pas.
La Guerre des Six Jours et l’effondrement qu’a connu le rêve d’un empire panarabe ont catalysé la résurgence du fondamentalisme islamique et son intolérance.
Antisémitisme racial, antisémitisme religieux, les deux cohabitent et font bon ménage avec l’antisionisme des médias !
Crises spirituelles, fascination du politiquement correct et option pour un matérialisme et une réale politique sans conscience, réactif aux critiques des imams et des autorités musulmanes, impossibilité ne serait-ce que la critique des djihadistes et des terroristes, béatification de Yasser Arafat.
La communauté juive se pose des problèmes métaphysiques et philosophiques sur la méthode à employer pour faire savoir à la communauté française qu’elle est la victime d’une manipulation de l’information.
L’Express du 10 au 16-10-2002 titré - Le désarroi des juifs de France - l’Express se pose une question en 2002 que le Point s’est posé en mars 1980 et que tous les juifs se sont posés bien avant 1948.
Une grande partie de la diaspora juive voit la question se régler par elle-même en Afrique du Nord et dans tous les Pays arabes en général à la suite des guerres qui suivirent la création de l’Etat d’Israël. Le Nationalisme arabe et l’Islamisme extrémiste, qui a bien sûr tué, égorgé et pendu des juifs parce que juifs, bien après 1945 accélèrent la prise de conscience des juifs et leur migration en Israël, leur fanatisme faisant de tout juif un mécréant et un profanateur du sol sacré de l’Islam, malheureusement tous les chemins mènent à l’antisémitisme, Durban, Johannesburg, Beyrouth, il est même sans frontières, certains journalistes juifs le savent maintenant et l’ont payé de leur vie.
Parce que « Quelque chose en nous a été détruit par le spectacle la catastrophe que nous venons de vivre », bien sûr nous le savons et le crions bien fort la France n’est pas antisémite… mais…
Triton
le 23-02-2006
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