Monsieur Hollande a transmis sa feuille de route au diner du CRIF
Il est apparu que les « scénarios les plus noirs » deviennent probables : certains ont déjà une péremptoire et inflexible réponse par l’affirmative.
Le pouvoir “temporel et théocratique” est-il accordé au Parlement Européen, et avec lui à l’UNESCO en association avec l'Etat du Vatican, pour qu’ils exercent la plénitude du pouvoir.
L’intifada contre israël est lancée par la France, Israël ne vaut pas une messe… Post “Civilisation Judéo-Chrétienne”
Le Supérieur de l’Elysée… à la Porte du Grand Sérail…
…Ce vote est concordataire…
…”Jérusalem n’a rien à voir avec les Juifs”…
Le vote des Nations unies, en novembre 1947, favorable au partage “de la Palestine” au succès duquel le Quai d'Orsay avait contribué consterna un certain Massignon.
Ses articles dans des publications catholiques comme Témoignage Chrétien… “médias” qui sévissent d’ailleurs encore aujourd’hui, furent saturés de bigoterie et d'hystérie politique. Selon lui, la reconnaissance chrétienne ou musulmane d'Israël n'avait aucune valeur légale. "L'État-sans-Messie d'Israël" avait été créé aux dépens des Arabes, qui furent « victimes de la technologie répugnante des Yankees. » Obsédé par la Vierge Marie, Massignon insistait sur le fait que « le monde ne connaîtra jamais une paix juste tant que l’Israël de la “Bible” ne reviendra pas sur son rejet de la mère de Jésus. »
Alors qu'il visitait l'État d'Israël, en février 1949, il eut le « coeur transpercé par l'ignominie des Juifs. » Fâché, Claudel rompit l'amitié de toute une vie, et nota dans son journal intime que Massignon « avait déraillé, comme d'habitude. »
Avec l’aide de François Charles Roux, Massignon et de 33 personnalités catholiques signaient un appel en faveur de l’internationalisation des Lieux saints en conformité de la grande tradition nationale qui a “constitué la France gardienne de la liberté des Lieux saints” un projet concret inspiré de ces principes chrétiens, français et humains” et le Général de Gaulle lui-même souligna la nécessité d’un “régime international qui assure les droits de la chrétienté”…
Parmi les signataires le duc de Broglie, François Mauriac, Paul Claudel, Daniel Rops.
Massignon qui s’opposait à l’installation en Palestine des rescapés de la Shoah… posa la question qui préocupait le plus les chrétiens quand cesseront les déplacés arabes -musulmans et chrétiens.
La presse catholique parlait de la férocité des extrémistes juifs… et François Mauriac “Un groupe humain persécuté, à peine est-il délivré de ses oppresseurs, opprime à son tour”
Voilà qu’un parlementaire arabe israélien… que j’appellerai volontairement parlementaire palestinien d’Israël puisque c’est lui qui le désire ainsi, parle de Deer Yassine en se “trompant de cassette”…
Un massacre de la guerre de 1948 pour bien situer le 9 avril où entre 81 à 110 arabes hommes femmes et enfants perdent la vie à la suite d’une tuerie… suivie par une même tuerie en plus primaire à Gush Etzion le 13 mai, l’attaque est lancée par la Légion arabe soutenue par les les villages avoisinant surarmés. Journée de combats faisant un nombre élevé de morts, les survivants sont rassemblés et les miliciens arabes se livrent à leur massacre. Sur les 131 combattants, parmi lesquels figurent 21 femmes, seuls 4 survivent à la bataille et au massacre qui s'en suivit.
Le langage pour une transformation de la réalité qui détermine la vision historique…
La langue, la sémantique et la pensée commune… la scénographie mise au point après la défaite des Arabes de Palestine en 1948…
Le d’une part et d’autre fonctionne et tout naturellement en faveur des arabes n’ont-ils pas massacré plus et plus sauvagement les Juifs.
Vainqueur, la France était, en réalité, davantage comme l'un des vaincus de de la seconde guerre mondiale. Sa position dans le monde a dû être reconstruite pratiquement de zéro. On peut en dire autant du Quai d'Orsay.
Pour ce qui est du Moyen-Orient, le sionisme fut, plus que jamais, considéré comme un danger- pour une relation sans heurt et équitable avec les pays arabes.
…Georges Bidault, n'était « pas insensible aux arguments des islamistes du Quai d'Orsay. » Christian Pineau, le ministre des Affaires étrangères suivant, (le gendre de Jean Giraudoux), devait écrire franchement, dans son autobiographie, que la politique moyen-orientale du Quai d'Orsay était motivée par un antisémitisme « plus ou moins conscient. » (David Pryce Jones)
En 1950, au Caire, la ville où il avait découvert son homosexualité,(je précise pour rendre plus concret son amour du Moyen-Orient et de sa “jeunesse”) Massignon reçut les saints ordres et devint prêtre de l'église orientale melkite. Après sa mort, en 1963, nombre de ses collègues du Quai d'Orsay déplorèrent la perte d'un génie. Alors, et toujours depuis lors, l'enseignement de Massignon et son sens de la mise en scène ont contribué à ancrer le Quai d'Orsay dans sa tendance collective à favoriser les Arabes et dans son opinion qu'il est mieux équipé pour définir les Juifs et pour leur dicter la marche à suivre, que ne le sont les Juifs eux-mêmes…
Les archives mettent pareillement en lumière les tendances du Quai d'Orsay. Au début de 1945, un comité fut créé « pour examiner les différents problèmes posés par la question juive. » Le comité semblait être un reliquat de Vichy. Son Président, Henri Ponsot, considéré comme l'une des autorités les plus éminentes du département pour les problèmes du Moyen-Orient, invitait régulièrement le mufti, Haj Amin, pour le flatter et l'encourager. L'Holocauste et ses conséquences apparaissent dans les archives uniquement dans un style biaisé et euphémique. Voici, par exemple, un extrait d'un rapport du 15 avril 1945 sur les perspectives d'après-guerre :
…Il est probable que beaucoup d'Israélites qui ont été obligés, suite à l'une ou l'autre pressions, de quitter leur pays d'origine ou leur résidence, ne voudront pas y revenir. On peut se demander si, d'une part il, pourrait être utile d'inclure dans les traités de paix des clauses de minorité en faveur des Israélites, et si, d'autre part, il serait souhaitable de favoriser, de manière ou d'une autre, leur installation en Palestine, ou dans un autre territoire à décider.
Le Comité concluait rapidement que le sionisme faisait face « à des obstacles insurmontables » et que la Palestine n'était pas le bon endroit pour un État juif.
Les Juifs, écrivait Neuville dans une longue dépêche en date du 12 avril 1947, sont « racistes jusqu'au bout des ongles [...] tout autant que leurs persécuteurs allemands et malgré leurs prétentions démocratiques. » Depuis l'époque biblique, ils se sont efforcés de s'imprégner de l'idée qu'ils sont un peuple choisi de Dieu, et cela a nourri une xénophobie et un fanatisme qui ne peuvent pas être attribués au seul sentiment national. La presse sioniste, ajoute-t-il plus loin, « présente, sans le moindre doute possible, les traits héréditaires d'une mentalité totalement orientale. » En aucun cas, les Juifs ne devraient être autorisés à exercer quelque contrôle que ce soit sur les lieux saints, et la souveraineté nationale devrait leur être refusée. (tiré d’un siècle de trahison: la diplomatie française et les Juifs)…
Méthodiquement, le Quai d'Orsay entreprend le désengagement français d'Israël.
Egorge…Egorge…Egorge !
Ancrer l’opinion que le Quai d’Orsay est mieux équipé pour définir les Juifs et pour leur dicter la marche à suivre, que ne le sont les Juifs eux-mêmes.
La déligitimation du Juif dans mon quotidien scolaire imposé selon les lois de Vichy…
Alors que l’éducation que j’ai reçue et qui a composé ma philosophie, l’idée était bien reçue, la France est un pays judéo-chrétien.
Les Juifs enropéens voulaient la paix, après la tragédie du siècle et ils ont voulu croire qu’il suffirait de s’unir et de s’en remettre à une entité plus large que la nation.
La gauche, et avec elle la quasi totalité des intellectuels européens, s’est engouffrée tête baissée dans le projet anti-sioniste arabe avec une absence de réflexion sidérante au fur et à mesure que l’Europe se construisait, sur fond de mondialisation galopante, ses us et coutumes façonnés par des siècles d’antijudaïsme gagnaient l’espace.
Un point d’importance est à constater le messianisme militant l’emporte facilement sur l’analyse objective des faits.
Une marche forcée est sur des rails sans qu’aucun historien, ni sociologue, n’alerte les consciences qui de toutes façons devraient être rapidement balayées pour établir, des règles communes imposées à tous par les incantations, les bons sentiments plutôt que l’analyse. Sans avoir tiré les leçons de ses errements passés et ses développements tragiques, l’europe sauta sur cette nouvelle Europe qui devrait se passer de ses Juifs.
On imagine toutes les pensées qui peuvent naître, la référence aux racines juives et chrétiennes de la France étaient un enjeu idéologique et politique.
Puis l’enseignement de l’histoire et sa réalité le règne de Louis IX, Saint Louis. Ce même Saint Louis qu’on nous vendit et qui montra « Sa grandeur d’âme et sa noblesse » face à ses vainqueurs arabes lors de la septième croisade et qui massacra au nom de la religion les Juifs de Jérusalem : « Vraiment, celui-ci est le plus fier Chrétien que nous ayons vu, disaient-ils…
Cette affirmation a endigué l’angoisse, la révolte face à mon quotidien en Afrique du Nord.
Puis Vichy ce n’est pas la France…!
La civilisation européenne… Point d’union sacrée face aux « paganismes » nazis…
De la « morale judéo-chrétienne » à la « civilisation judéo-chrétienne » il ne reste que le néant… Adieu à ses lettres de noblesse.
Le jour où la France, pour obéir aux sommations de l’antisionisme, aura lâchement abdiqué ses fonctions de grande nation, On est loin d’une telle hauteur quand on se remémore…
Puis ce n’est pas la France c’est une erreur …Le Quai d’Orsay.
Ce sera pour nous le signal de la décadence définitive, de l’irrémédiable déchéance, préparée par des mains françaises.
Pour la France, une politique de suicide national. Nous ne le voyons que trop »
Résolution de l’UNESCO niant le Judaïsme et Jérusalem: on dit que …“c’est François Hollande qui a décidé”, ce qui serait logique pour la cinquième République.
Le premier ministre Manuel Valls a répondu clairement,… que ce vote français était une erreur « Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote ».
Quant à Bernard Cazeneuve, il a déclaré que « Cette résolution il ne fallait pas l’adopter » et à mots couverts que cette décision émanait du président Hollande : «Il ne vous a pas échappé que je ne suis pas président de la République, que je n’ai pas l’intention de le devenir, et que je n’ai pas pour habitude de me prendre pour ce que je ne suis pas (…). Mais si François Hollande me demande ce que j’en pense, je lui dirai des choses qui sont de nature à lui permettre de faire la déclaration que vous avez envie d’entendre. Je ne peux pas être plus clair».
François Hollande de son côté: « Rien dans le vote de la France ne doit être interprété comme une remise en cause de la “présence et de l’histoire juives à Jérusalem… La France a voté ce texte avec d’autres partenaires européens pour marquer son attachement au statu quo sur les lieux saints à Jérusalem, »
Ce qui a été bien entendu par notre Président actuel… qui ne fait que suivre ce “Protocole additionnel” que l’on doit au Quai d’Orsay.
Paris ressemble à un volcan prêt à vomir la lave de sa colère
Le chef de c'te bande qui complote…
Bonjour Jérusalem, c'est moi François “Gavroche”
V'la ma famille, v'la ma maison rien dans les mains, rien dans les poches tout dans le coeur Donnez, donnez, donnez aux pauvres gueux.
Le président de l'AP a accusé des rabbins d'avoir appelé Israël à "empoisonner les puits palestiniens” devant un parlement européen l’acclamant debout !
Un jour après Mahmoud Abbas s'est rétracté, soulignant qu'il était "évident" que ses propos étaient "sans fondement".
Les propos de Mahmoud Abbas font suite à l’accusation de l'Etat juif de perpétrer un "massacre de masse" contre les Palestiniens…
"La Palestine et le peuple palestinien subissent un +meurtre de masse+ à une échelle sans précédent (...) au nez et à la barbe de la communauté internationale", a déclaré Abbas dans son discours.
"La personne qui refuse de rencontrer le président (israélien) et énonce des calomnies devant le Parlement européen, ment lorsqu'il prétend que sa main est tendue pour faire la paix", selon le communiqué.
Le message culturel du soutien palestinien et celui d’Abou Mazen.
C’est une atmosphère assez bizarre qui gagne Israël et que l’on doit à Abou Mazen encouragé qu’il est par une Europe à la dérive et par des Etats-Unis démissionnaires, un …prélude… à une atmosphère moyen-âgeuse de meurtres rituels qui est certainement un encouragement pour un “programme” en Europe sur les “Français Juifs pas innocents”.
Fléau de l’Humanité l’Antisémitisme est une maladie « hétérogène »; elle ne se déclare pas de la même manière chez tous les malades, viennent se rajouter les hallucinations, la Schizophrénie, ils constituent “ une sorte de carcan qui bride les sujets dans leur capacité à penser, agir ou ressentir “. Ces hallucinations peuvent être verbales,
détachées de toute réalité.
La déclaration d’Abbou Mazen est sans équivoque, il invoque Mohamed Al Dura et fait la parallèle avec les sauvages aux couteaux qu’il déclare Chahiddim…
Il en rajoute le bien aimé européen avec des accusations médiévales qui font le bonheur du Parlement européen debout pour l’acclamer…
Dans une déclaration “Dramatique de l’Opposition israélienne” Monsieur Herzog déclare “… Ce n’est pas une vague de terrorisme c’est une intifada…
Voilà qui change tout et qui va tranquilliser nos citoyens, savoir que c’est une intifada consolide notre dos et oriente notre démarche et avec cela on dit que nous avons l’opposition la plus nulle du monde occidental.
En parallèle les “innocents” juifs… Ceux qui n’acceptent pas la réalité imposée par les Arabes baptisés Palestiniens, ceux qui plein de bonne volonté ont lutté pour une paix imaginaire à Oslo, nous bassinent encore de leurs leçons de morale humaniste…
Donnez, Donnez, Donnez !
Donnez, donnez, donnez aux pauvres gueux…
L’intifada socialiste contre israël est lancée par la France
Durant les trois premières années de la présidence de Mitterrand, le ministre des Affaires étrangères fut Claude Cheysson, dont l'hostilité envers Israël n'avait d'égale que son amitié avec des représentants de l'OLP comme Naïm Khader, à Bruxelles. « Ma condamnation du sionisme est catégorique », devait-il dire, un jour, lorsqu'il n'était plus ministre. « L'état d'Israël s'est créé contre la volonté du reste du monde. »
Il a joué un rôle dans l'opération consistant à faire en sorte que le terroriste Abu Daoud soit évacué en hâte du pays, dans les années 70. La piraterie aérienne, devait-il dire à un journal, en décembre 1984, « était le seul moyen qu'avait la résistance palestinienne de briser l'indifférence internationale. »
Gérard Araud, Ambassadeur français en Israël, a déclaré,
« les Israéliens souffrent d'une névrose, d'un véritable trouble mental qui les rend anti-français. » Au cours d'un dîner festif à Londres, Daniel Bernard, ambassadeur français en Angleterre, et précédemment porte-parole officiel du Quai d'Orsay, a traité Israël de "petit pays de merde”.
Dans son testament… Hitler avait déclaré que les Juifs avaient payé pour la guerre qu’ils avaient déclenché…
L’Iran… “Dans notre région, une blessure a été créée depuis des années dans le corps du monde islamique sous l'ombre de l'occupation de la terre sacrée de Palestine et de notre cher Qods [Jérusalem]" par Israël”… “blessure dans le corps du monde musulman qui doit disparaître”.
Un dumping social des Médias en faveur des Palestiniens, des démentis du réel infligeant aux Juifs européens des souffrances et des humiliations jusqu’ici inimaginables si peu de temps après la Shoah ont laissé le champ libre à la pénétration la plus féroce et la plus déloyale installée par les antisionistes dans toute l’Europe.
Ainsi vont les choses, le relais se trouve entre les mains de François Hollande encore Président socialiste de la France.
Le dernier diner du CRIF a mis en présence les acteurs futurs des prochaines elections présidentielles…
Parmis les présents, Monsieur Macron qui n’a pas encore mesuré le poids des mots dans les consciences françaises et a voulu répondre à une partie de notre histoire officielle… Il lui faudra selon nous se pencher sur ce relais que Monsieur Hollande s’apprête à transmettre, en cas d’élection, un relais teinté de cette tradition du Quai d’Orsay, une mutation que la France n’a jamais opérée pour un Pays qui se réclame de sa tradition républicaine et laïque et qui se veut gardien des Capitulations sur Jérusalem.
Un relais qui confirme la prétention de Monsieur Hollande, signataire du Protocole de l’UNESCO, vouloir imprimer à l’histoire, une réécriture conforme à la politique du temps présent où la France veut décider et dicter à Israël la feuille de route, une marche à suivre pour Jérusalem et même pour son Histoire.
Une prétention qui se base sur l’amnésie française, qui a présidée aux accords Sykes Picot.
Triton 24-02-2017
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