mardi, août 09, 2016

C’est la grande déchirure spirituelle. Une « mésentente cordiale » lourde de conséquences pour les Juifs de France et l'ensemble du peuple Juif.

C’est la grande déchirure spirituelle. Une « mésentente cordiale » lourde de conséquences pour les Juifs de France et l'ensemble du peuple Juif.
La fraternité acclamée sous un oecuménisme Islamico-Chrétien, “préfigure enfin l’intégration à la République” la politique arabe de la France est ainsi confortée.
La voix des Juifs de France qui devient inaudible, ainsi que la culture“Judéo-Chrétienne” qui diminue comme peau de chagrin dans cette “France socialiste” dite laïque, mais qui se plie aux intérêts du moment et reste comme elle dit l’amie “d’Israël et de la Palestine”.
Les victimes Juives, ou les vivants Juifs la …France n’est pas pour vous.…  
La trahison de la Diplomatie Française au nom de la solidarité pousse l’Europe vers cette nouvelle trahison.
En 1945 à peine sortie de la “France de Vichy”, la France d’aujourd’hui comprit qu’avec une éventuelle disparition du champ politique de Hadj Amine Al Husseini pour cause de nazisme, elle pouvait perdre toute l’influence au Moyen-Orient, elle fit tout pour le sauver de la disgrace qu’il encourait, elle le fit s’evader du territoire européen, et elle créa le peuple Palestinien répondant aux voeux de ce national socialiste.
Après la guerre d’indépendance de l’Etat Juif et la défaite non prévue des Arabes, la France considère que le conflit ne pourra être résolu que par la création d’un Etat palestinien indépendant, viable et démocratique, vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israël.
Pour le quai d’Orsay “Ce petit état de merde qu’est Israel” n’est qu’une parenthèse.
Ceci étant acquis… grâce aux accords d’Oslo et forte de sa politique arabe la France tout en disant partager avec Israël des liens historiques, culturels et humains forts, pour protéger sa minorité juive, s’est autorisée le vote à l’Unesco, confortant le “protectorat” sur Jérusalem auquel elle n’a jamais renoncé, et prétendant par ailleurs faire valoir sur cette région des « droits historiques » remontant aux croisades, et aux capitulations de 1740 avec le sultan et faisant de la « fille aînée de l'Église » la protectrice naturelle des Lieux saints et des communautés catholiques... C'est dans ce contexte que s'écrit une page décisive de l'histoire contemporaine, la déligitimation du peuple juif et d’Israël. 
L’Identité politique et religieuse juive retrouvée sur Jérusalem n’est pas du goût de la France. 
De ce fait ce retour des Juifs dans l’Histoire de Jérusalem, le projet d’internationalisation, ne tient plus, c’est la grande déchirure spirituelle. 
Une « mésentente cordiale » lourde de conséquences pour l'ensemble du peuple Juif.  
Le droit international public qui règle les rapports existants entre Etats ou organisations internationales, inclut le droit coutumier une pratique collective qui se transmet oralement de génération en génération… de là à y inclure l’antisémitisme, il n’y a pas loin, la réalité le démontre. 
La France plaide de longue date en faveur de la création d’un Etat palestinien. Le 22 novembre 1974, la France a voté en faveur de la reconnaissance de l’OLP au sein de l’ONU en tant que membre observateur, réaffirmant les droits inaliénables du peuple palestinien. 
Appliquant le vieux principe selon lequel il faut «diviser pour régner», la France considère que le conflit ne pourra être résolu que par la création d’un Etat palestinien indépendant, viable et démocratique, vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israël. La France considère que Jérusalem doit devenir la capitale des deux Etats, Israël et le futur Etat de Palestine.
Pour valider sa politique la France a voté en faveur du statut d’Etat observateur non-membre de la Palestine aux Nations Unies en novembre 2012, et en faveur du drapeau palestinien à l’ONU en septembre 2015.
La France se trouve être en accord parfait avec Abou-Mazen qui veut poursuivre l’Angleterre pour sa Déclaration Balfour et soutenir une partie des accords Sykes Picot qui arbitrairement découpe le territoire du Foyer national juif… 
La France et la Grande-Bretagne découpent ainsi le Moyen-Orient : une zone formée par la Mésopotamie est sous administration directe de la Grande-Bretagne tandis que la France s’approprie une zone comprenant le Mont-Liban, la côte syrienne et la Cilicie. 
Cent ans plus tard, à l’exception de la Palestine et de la Transjordanie devenue Jordanie (la déclaration Balfour de novembre 1917 prévoyant la création d’un Foyer national juif), les lignes créées par les accords Sykes-Picot… 
La France rejette la prétention sioniste de construire en Palestine un État juif, inacceptable pour les Arabes.
« Ces découpages territoriaux ont été d'une importance capitale puisqu'ils ont déterminé arbitrairement pour chacun de ces Etats, sa configuration géographique et la structure de sa population.» ”La France apporte son soutien à l’Autorité palestinienne et à Mahmoud Abbas qui défend le camp de la paix” selon le Président François Hollande. 
Recconaissante l’Autorité palestinienne défenderesse de la Paix, a ce 8 Août 2016 licencié un père de famille qui a osé porter secours à deux enfants juifs en les préservant d’un enlèvement, ces enfants de bas âge victimes d’un attentat qui a couté la vie au père et blessé gravement la mère…
La France encourage la réconciliation inter-palestinienne, l’Autorité palestinienne demeure le premier bénéficiaire de l’aide budgétaire française, elle le fait en vue, notamment, de favoriser le retour de l’Autorité palestinienne à Gaza, qui ferait partie intégrante de l’Etat palestinien. Elle soutient un gouvernement d’entente nationale, sous l’autorité de Mahmoud Abbas.
François Hollande qui pendant tout son “règne” sème “sa pluie” sur les Juifs, récoltera la tempête de ses “Amis”.
Triton

09.08.2016

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