242… La Trahison Française
Voici une belle locomotive qui allait donner naissance à la plus aboutie des machinations à la française.
Jugeant la machine intéressante pour en faire une base de développement, le Quai d’Orsay entreprit de la modifier en profondeur, je vous ferai grâce des techniques démagogiques des traductions, elle devint une 242... la 242.
(En plus d’une résolution la 242 est une vraie locomotive)
Les parenthèses créent une parenthèse, soit l’insertion dans une politique d’un élément autonome, qui introduit une digression ou détaille le sens de la lutte principale ou d’une de ses parties.
Les parenthèses comme l’ont déclaré nombre de politiques du Quai d’Orsay servent notamment à définir l’ordre des opérations, appelé précédence en informatique.
Très fréquemment, les parenthèses servent à entourer les paramètres des fonctions et procédures.
La parenthèse ouvrante entretenue par le Quai d’Orsay inverse la hiérarchie et prend le statut de prédicat prioritaire. C’est Villepin qui proclama en 2001 : la situation est tragique mais les forces en présence au Moyen-Orient font qu’au long terme, Israël, comme autrefois les Royaumes Francs, finira par disparaître. Villepin précisa le Moyen-Orient a toujours rejeté les corps étrangers.
Cette parenthèse que l’on a mis entre parenthèses… serait un « élément retardant » et que l’on a pas fermé… autour de laquelle s’est construite toute une sémantique qui traduit d’une manière parfaite la lutte contre le retour du Judaïsme en Terre sainte…
La France a créé de toutes pièces “La Palestine”… musulmane , elle reste attachée à ses colonies en Afrique noire et se prévaut de ses derniers vestiges du protectorat exercé depuis quatre siècles avec la seule interruption de la guerre mondiale sur les chrétiens « latins » de l’ancien Empire ottoman. C’est en Palestine, et particulièrement à Jérusalem, siège des Lieux saints chrétiens les plus vénérés, la fin d’une époque, celle d’une présence française privilégiée.
Pour la diplomatie française, cet échec achève de sanctionner sa défaite dans la bataille engagée dès la fin de 1915 avec les Anglais pour la possession de la Palestine,
perdue pour l’essentiel dès 1918, et qui aboutit, entre autres résultats, à donner la Palestine à l’Angleterre en avril 1920 à San Remo deux questions irrésolues, en tout ou en partie : le sort du protectorat religieux et la fixation de la frontière syro-palestinienne. Questions subsidiaires sans doute, mais dont la solution se trouve directement à l’origine des problèmes toujours actuels que sont le régime des Lieux saints et la maîtrise de l’eau dans la région.
Le gouvernement ottoman, profitant du déclenchement de la guerre en Europe, annonce en 1914 sa décision d’abolir les capitulations qui fondaient en droit le système du protectorat.
La France reste attachée à ses colonies en Palestine, depuis 1535 en effet, date du célèbre accord passé entre Soliman et François Ier, la « Fille aînée de l’Église » a obtenu de protéger ses sujets résidant dans l’Empire, protection élargie en 1740, tant individuellement que collectivement, à tous les religieux de rite latin établis au Levant, quelle que soit leur nationalité, ainsi que leurs établissements. À ces privilèges fondés en droit, la coutume ajouta enfin par la suite la protection des catholiques de rite oriental.
Cette position exceptionnelle de la France “laïque” qui règne sur la clientèle catholique et reçoit lors des cérémonies religieuses célébrées en Terre sainte, au Saint Sépulcre, des honneurs liturgiques.
Certes la tradition du protectorat continue de figurer comme un leitmotiv dans l’arsenal des arguments justifiant les vues impérialistes de la France au Levant, la France ne renonce pas aux restes – beaux encore – du protectorat,
Les accords Sykes-Picot de mai 1916 prévoit une « administration internationale », de Jérusalem. Contraint d’abandonner l’espoir d’une Palestine exclusivement française, l
De fait, Georges-Picot éprouve les pires difficultés à faire fonctionner le protectorat,
La renonciation au protectorat par la France à San Remo annonce la consommation de la défaite française (1920-1924)
De fait, dans les sanctuaires de Jérusalem et de Palestine en général, les honneurs sont bel et bien maintenus par le custode et le patriarche latin sur les instructions du Saint-Siège. Manière pour le cardinal Gasparri de signifier à Londres son mécontentement devant la « judéïsation » de la Terre sainte
Si bien que, contre toute attente, non seulement la France continue de jouir des honneurs traditionnels, lors d’offices toujours boudés, il est vrai, mais elle persiste dans son rôle d’intervention et d’arbitre,
La résolution 242 est votée par le Conseil de sécurité de l’ONU, après la guerre des Six jours de juin 1967 qui opposa Israël à la Syrie, à l’Egypte et à la Jordanie. Lors de cette guerre éclair, l’armée israélienne occupe 70 000 km², dont la Cisjordanie annexée par la Jordanie en 1950 ; la bande de Gaza, sous administration égyptienne depuis 1949 ; le Sinaï égyptien et le Golan syrien. Israël quadruple ainsi sa superficie, se trouve dorénavant à 60 km de Damas et menace également le Caire. En juillet 1967, Israël annexe Jérusalem-Est et entre septembre et octobre, construit quatre premières colonies juives en Cisjordanie.
Sur un projet de résolution qui est présenté par Malte, le Nigéria et l’Inde au Conseil de sécurité, ils s’accordent sur la nécessité d’un retrait mais se gardent de spécifier les territoires qui doivent être évacués. L’ambassadeur britannique aux Nations unies, est alors chargé de rédiger un nouveau texte, reprenant ces deux propositions. Il doit également prendre en compte les revendications d’Israël et des pays arabes qui ne souhaitent pas se voir imposer un traité de l’extérieur. Les Arabes exigent que le retrait s’applique à l’ensemble des territoires occupés lors de la guerre tandis qu’Israël exige que des « frontières reconnues » soit mentionnées sans pour autant qu’elles soient réellement définies.
Lord Caradon soumet finalement au vote un texte maintenant un certain flou, permettant à chacun de l’interpréter dans son sens. La résolution est adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité le 22 novembre. Elle est acceptée par Israël, l’Egypte, la Jordanie et le Liban, mais rejetée par la Syrie et les Palestiniens.
Israël réclame ainsi des négociations directes avec les pays arabes et refuse de se replier sur les frontières d’avant la guerre des Six Jours. Pour justifier son action, le gouvernement s’appuie sur la version anglaise du texte de la résolution (le texte a été rédigé en anglais et en français, les deux langues officielles de l’ONU en 1967) qui parle d’un retrait israélien « de territoires occupés » (« from territories occupied in the recent conflict »), ne précisant donc aucunement de quels territoires il s’agit (« from ‘the’ territories » aurait précisé l’origine des territoires), ne tenant pas compte de la version française qui utilise l’ambiguité de la langue anglaise et qui parle « des territoires occupés lors du récent conflit ».
La résolution 242 ne fait aucune référence directe au peuple palestinien.
Les Etats arabes quant à eux s’opposent à toute négociation directe avec Israël tant que son armée n’aura pas quitté leurs territoires. Pour eux, la résolution doit être appliquée immédiatement et conditionne directement un éventuel règlement du conflit. Ces difficultés d’interprétations empêchent donc la mise en place de réels résultats.
La parenthèse est une constante dans la politique française…
Monsieur François Holande est un des plus attaché à cette politique du Quai d’Orsay qui ne voit en Jérusalem que la Capitale des musulmans de Palestine… Cette politique qui fait feu de tous bois et prétend interdire à l’Etat Juif de prendre des dispositions à Jérusalem pour la défense de ses ressortissants contre le terrorisme de L’Etat Palestinien à la Française et veut par ses prétentions de conférence internationale précipiter la fermeture de la “Parenthèse”.
Cette France qui a toujours lutté contre le sionisme dans ses colonies en menant un combat d’assimilation de ses Juifs dans ses Protectorats pour sauvegarder sa politique arabe,et qui fut de toujours le plus grand Etat islamique du Monde par ses possessions coloniales…
La France d’aujourd’hui est antijudaïque par ses gauches et ses droites, par sa politique étrangère et intérieure et ne veut pas de menaces de “Judaïsation de Jérusalem…” fidèle à sa politique arabe pronée par un fort courant pro-arabe au Quai d’Orsay.
Cette politique obscure qui a vu son apogée lors de l’affaire Dreyfus et qui imprime fortement la politique européenne n’est pas encore bien percue par une frange importante des politiques israéliens tant elle est loin de l’image qu’ils se font de la France Pays des droits de l’homme et de la Démocratie.
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